Dans un communiqué publié mardi 18 juin, le ministre des Finances, Mohamed Maait, est revenu sur les principaux indicateurs de l'économie égyptienne, affirmant que celle-ci est « sur la bonne voie en dépit des tensions régionales et internationales ».
Maait a souligné la notation positive obtenue par l'économie égyptienne auprès des trois institutions de notation internationales (Fitch Ratings, Moody's et S&P Global Ratings). « La banque mondiale prévoit un taux de croissance de 4,2% en Egypte durant le prochain exercice financier, ce qui est conforme aux objectifs du gouvernement (4,6%) », a déclaré Maait.
Et d’ajouter que les recettes de l’Etat se sont élevées à 2 600 milliards de livres égyptiennes en 2023-2024 soit une hausse de 1 600 milliards de livres due notamment à une meilleure gestion fiscale (réduction de l'évasion fiscale).
Le ministre des Finances a affirmé que les secteurs de l’Education et de la Santé ont vu leurs recettes augmenter en 2023-2024. L’Education a reçu 226 milliards de L.E (+ 20% par rapport à 2022-2023).
Et le secteur de la Santé a reçu 156 milliards de livres en augmentation de 31,9% par rapport à l’année d’avant.
Quant aux subventions et aux allocations sociales, elles se sont élevées à 467 milliards de livres en 2023-2024 soit une hausse de 26% par rapport 2022-2023.
Maait est revenu sur les prévisions pour l’exercice 2024-2025. Le taux de croissance devrait se situer autour de 4,2% en 2024-2025.
L’excédent budgétaire par rapport au PIB devrait se situer autour de 5,8% (contre 1,6% en 2022-2023).
Le déficit budgétaire total passera à 3,9% du PIB contre 6% fin juin 2023 (Malgré l'augmentation du chômage, la hausse des taux d'intérêt, des subventions et du service de la dette).
Enfin, le ratio dette/PIB devrait baisser à 90% en 2024-2025 (contre 95,8% en 2022-2023). Il sera de 88,2% en 2025-2026 et de 80% en 2026-2027.
Le ministre a signalé enfin que les investissements financés par le Trésor public au cours de la période allant de juillet à mai derniers se sont élevés à 179 milliards de livres égyptiennes, soit une baisse de 8% et ce pour laisser la place au secteur privé.
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