Sans les négociations menées sous l’égide de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les Changements Climatiques depuis 1992, « nous serions condamnés à un scénario de réchauffement mondial allant jusqu’à 5 degrés, auquel la majorité de l’humanité ne survivrait sans doute pas », a affirmé Simon Stiell, en lançant deux semaines de négociations techniques destinées à préparer la 29e COP à Bakou (Azerbaïdjan), en novembre. « Actuellement, nous nous dirigeons vers une augmentation de 2,7°C environ », a souligné le secrétaire exécutif de la CNUCC. Mais « cette trajectoire est encore désastreusement élevée, et il y a un long chemin devant nous pour atteindre notre objectif commun de 1,5°C ce siècle », cible la plus ambitieuse de l’accord de Paris, a-t-il ajouté à l’adresse des diplomates de quelque 200 pays, dont les échanges sont prévus jusqu’au 13 juin au siège de l’ONU Climat à Bonn. Les diplomates se réunissent en juin pour dénouer les points les plus délicats des négociations internationales sur le climat, afin que les dirigeants politiques puissent conclure des accords lors de la Conférence des Parties en fin d’année. Cette année, la question principale est : combien les pays riches doivent-ils payer pour aider les pays en développement à abandonner les énergies fossiles et à faire face au changement climatique ?
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