Nous n’avons pas le luxe de résumer la situation actuelle en la condamnation de certaines personnes comme Ahmad Maher et d’autres. Franchement, ceux qui veulent jouer le rôle de leadership doivent en payer le prix. La situation est très dangereuse pour que certains enflamment la scène, perçoivent des fonds dont la source est inconnue ou s’allient avec le diable, les Frères, pour la simple raison de prouver leur présence sur la scène politique. Ça suffit comme ça.

Le pays se brise sous les coups du terrorisme. Personne n’est jugé selon la loi d’urgence ou les lois exceptionnelles. La justice est assurée à tous. Je refuse la mise en doute de son intégrité.

Les pages Facebook et Twitter sont remplies de propos absurdes et étonnants. On ne voit pas le nombre d’innocents qui meurent dans le Sinaï, ni cette bataille acharnée qui bat son plein sur la terre sacrée de la péninsule.

Tout avance selon le calendrier déterminé. Cependant, le pays affronte une grande crise : crise du modernisme face aux groupuscules de l’obscurantisme, de la compétence face au favoritisme, de la raison face aux superstitions.

Les attaques terroristes commises contre les citoyens innocents dernièrement à Mansoura et dans le Sinaï exigent des actions différentes de la part de l’Etat. Il lui incombe d’informer les citoyens de la réalité de la situation dangereuse que nous traversons et de demander leur coopération. Les forces de sécurité, elles aussi, doivent être plus compétentes.

Il est vrai que le terrorisme frappe à tout moment même dans les pays les plus développés comme aux Etats-Unis. Cependant, l’Egypte doit payer le prix de la stabilité avec la coopération des citoyens.