Archives - Un pharmacien cherche un médicament dans une pharmacie au Caire, Egypte. Photo : Reuters
L'Etat promet de garantir la disponibilité des médicaments, surtout après avoir garanti la fourniture des composants étrangers nécessaires à la production pharmaceutique, a affirmé le premier ministre Mostafa Madbouly lors d’une réunion, jeudi 30 mai, sur la disponibilité des médicaments et des fournitures médicales, rapporte le Conseil des ministres sur sa page officielle. En revanche, une augmentation des prix des médicaments est en vue.
Madbouly a salué la fin de la pénurie de dollars, qui a causé l’épuisement des stocks des matières premières des entreprises productrices. « Avec la disponibilité actuelle du dollar, les entreprises ont commencé à constituer un stock stratégique de matières premières, ce qui permettra d’augmenter la production pharmaceutique », ajoute le communiqué.
La réunion a regroupé les parties prenantes du secteur de la santé, notamment le ministre de la Santé, le président de l’Autorité responsable de l’achat des produits pharmaceutiques et le président de l’Organisme des médicaments.
Augmentation des prix des médicaments
Plusieurs médias égyptiens avaient rapporté, mercredi soir, une hausse des prix des médicaments, allant de 25% à 50 %, qui serait approuvée par l’Organisme des médicaments. Une information qui n’a pas été démentie par le président de l’Organisme, Aly El-Ghamrawy, contacté par Ahraminfo.
Trois différentes hausses sont prévues. Les médicaments des maladies chroniques augmenteront de 25%, ceux des maladies non chroniques augmenteront de 35%, et enfin les médicaments délivrés sans ordonnance (comme les médicaments contre le rhume) augmenteront de 50 %.
L’organisme des médicaments augmentera les prix de chaque marque de manière séparée et sur des périodes de plusieurs mois. « Beaucoup de détails reste encore à régler », déclare à ahraminfo le président de l’Organisme des médicaments.
Le site officiel de l’Organisme ne donne aucun détail sur cette hausse anticipée.
La hausse des prix était revendiquée par les entreprises pharmaceutiques depuis déjà plusieurs mois. Le chef du département des médicaments de l’Union générale des Chambres de commerce, Ali Auf avait salué en avril la « décision de procéder à une révision des prix des prix ». C’est selon lui un pas important sur la voie du règlement de la crise. « La hausse doit être comprise entre 20% et 40% », avait déclaré Auf à Ahraminfo.
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