Archive - Un station de gaz en Egypte. Photo : Reuters
Le porte-parole du Conseil des ministres, Mohamed Al-Homossani, a dévoilé une diminution progressive des subventions sur les carburants d'ici fin 2025 à l’exception du diesel en raison de son importance dans le domaine du transport, lors d’un entretien téléphonique dans l'émission « 90 Minutes » diffusée sur la chaîne Al-Mehwar mardi 28 mai.
« L'Etat supporte un fardeau significatif pour subventionner le carburant et l'électricité », a-t-il indiqué.
Il a ajouté que le secteur de l'électricité bénéficie d'un approvisionnement en carburant à un coût subventionné inférieur à son coût réel, que ce soit pour les centrales fonctionnant au gaz naturel ou au mazout.
Les prix de l'essence et des carburants en Egypte ont subi 10 hausses depuis 2014, dont certaines ont atteint une augmentation de 50 % en une seule fois.
Pendant des années, le gouvernement égyptien s'est attelé à réorganiser le système de subventions, en particulier celles accordées aux produits pétroliers et à l'électricité.
Ces subventions représentaient la part la plus importante, soit environ 20 % de la facture totale des subventions et de la protection sociale.
L'augmentation récente, approuvée le 21 mars, a entraîné une hausse du prix du litre d'essence 80 à 11 livres égyptiennes, du litre d'essence 92 à 12,50 livres égyptiennes, et du litre d'essence 95 à 13,50 livres égyptiennes. De plus, le prix du litre de diesel a également connu une hausse de 10 livres égyptiennes, tandis que le prix de la bonbonne de gaz a été porté à 100 livres égyptiennes.
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