Photo : Page Facebook Présidence du Conseil des ministres
Le ministre de l'Electricité et des Energies renouvelables, Mohamed Shaker, a inauguré, mardi 28 mai, une centrale éolienne dans le golfe de Suez, d’une capacité de 252 mégawatts.
Shaker a noté que ce projet est un modèle de coopération fructueuse entre le gouvernement égyptien et les institutions financières internationales, en particulier dans le domaine des énergies renouvelables grâce à la fourniture de financements concessionnels pour des projets verts.
Ce projet est financé par la banque de développement KfW, en coopération avec l'Union Européenne (UE), la Banque européenne d'investissement (BEI) et l'Agence Française de développement (AFD).
La centrale éolienne est composée de 70 turbines éoliennes, d'une capacité de 3,6 mégawatts chacune et le projet devrait injecter 1 200 gigawatts d'électricité par an.
Ce parc éolien permet d'économiser jusqu'à 203 000 tonnes de carburants par an.
Le projet devrait permettre d’éliminer plus de 469 000 tonnes d'émissions de dioxyde de carbone (CO2) par an.
Shaker a expliqué que le secteur électrique égyptien a depuis longtemps commencé à se tourner vers des sources d’électricité à faible émission de carbone en s’appuyant principalement sur l’exploitation de sources d’énergie renouvelables et en contribuant de manière significative à améliorer l’efficacité énergétique, assurer l’approvisionnement en électricité et réduire les émissions.
Ces mégaprojets s'inscrivent dans le cadre de la stratégie de l'Etat visant à porter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique à plus de 42 % d'ici à 2030.
La stratégie énergétique est actuellement mise à jour jusqu’en 2040 à la lumière des développements mondiaux et des nouvelles variantes qui incluent la baisse des coûts des technologies modernes et le développement de la technologie de stockage d’énergie.
En théorie, l’Egypte a la capacité de produire environ 350 gigawatts d’énergie éolienne et 650 gigawatts d’énergie solaire.
Shaker a annoncé la signature de quatre protocoles d’entente avec des entreprises locales et mondiales dans le domaine des projets d’énergie éolienne afin d’ajouter 28 gigawatts de cette énergie à un prix concurrentiel de 2,4 cents/kilowatt-heures.
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