Jeudi, 05 décembre 2024
International > Afrique >

Burkina, Mali et Niger finalisent leur projet de confédération

AFP , Samedi, 18 mai 2024

l’AES
Une photo des ministres de l’AES à Ouagadougou pour le traité de la confédération. Photo : Poignée officielle X de Sy Marcus Herve Traore

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont "finalisé" à Niamey un projet de texte créant la Confédération de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), que les chefs d'Etat de ces trois régimes militaires devraient adopter ces "prochaines semaines".

Une rencontre a réuni vendredi dans la capitale nigérienne Abdoulaye Diop, Karamoko Jean-Marie Traoré et Bakary Yaou Sangaré, respectivement ministre des Affaires étrangères du Mali, du Burkina Faso et du Niger.

Elle avait "pour objectif de finaliser le projet de texte relatif à l'institutionnalisation et à l'opérationnalisation de la Confédération Alliance des Etats du Sahel (AES)", a expliqué M. Sangaré, lisant le communiqué final à l'issue de la réunion.

Ce projet de texte, dont le contenu n'est pas divulgué, sera "soumis aux chefs d'Etat (des trois Etats) pour adoption dès les prochaines semaines", assure t-il.

"Nous pouvons considérer très clairement, aujourd'hui, que la Confédération de l'Alliance des Etats du Sahel (AES) est née", a déclaré Abdoulaye Diop à l'issue d'une audience avec le général Abdourahamane Tiani, le chef du régime militaire nigérien.

Burkina Faso, Mali et Niger, d'anciennes colonies françaises, ont tourné le dos à Paris et se sont rapprochées de Moscou, avant de créer en septembre dernier l'AES.

Le Liptako-Gourma, l'espace géographique qui couvre l'AES, est ravagé par des récurrentes attaques jihadistes meurtrières depuis des années.

Ces trois pays ont annoncé fin janvier qu'ils quittaient la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), une organisation qu'ils jugent instrumentalisée par la France, indiquant que leur décision était "irréversible".

Lien court:

 

En Kiosque
Abonnez-vous
Journal papier / édition numérique