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Sommet arabe: le Bahreïn appelle à une conférence internationale pour la paix au Proche-Orient

AFP , Jeudi, 16 mai 2024

Bahreïn
Cette photo de l'agence de presse officielle de Bahreïn montre le prince héritier de Bahreïn et le Premier ministre Salman bin Hamad al-Khalifa pendant la réception du prince héritier d'Arabie saoudite à Manama le 16 mai 2024. Photo : AFP

Le roi du Bahreïn a appelé jeudi à une "conférence internationale pour la paix" au Proche-Orient devant les dirigeants arabes réunis dans le pays du Golfe pour un sommet dominé par la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza.

Le royaume appelle à "une conférence internationale pour la paix" au Proche-Orient, ainsi qu'à "soutenir la pleine reconnaissance de l'Etat de Palestine et son adhésion aux Nations unies", a déclaré Hamad ben Issa Al Khalifa à l'ouverture du 33e sommet de la Ligue arabe à Manama.

Invité au sommet, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a estimé que la guerre qui ravage la bande de Gaza depuis plus de sept mois était "une plaie ouverte qui menace d'infecter toute la région", en réitérant son appel à la "libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages" et un "cessez-le-feu humanitaire immédiat".

"Toute offensive sur Rafah est inacceptable", a-t-il ajouté alors qu'Israël menace de lancer une offensive d'envergure sur cette ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent des centaines de milliers de déplacés.

Les chefs d'Etat et de gouvernements de la région s'étaient déjà réunis en novembre à Ryad, en Arabie saoudite, lors d'un sommet d'urgence organisé conjointement avec l'Organisation de la coopération islamique (OCI).

Ils avaient alors condamné l'offensive d'Israël, tout en s'abstenant d'énoncer des mesures économiques et politiques punitives à son encontre, malgré la colère populaire dans un monde arabe et musulman acquis à la cause palestinienne.

Mais le sommet de Bahreïn pourrait être différent, dans un contexte plus favorable à l'idée d'une solution à deux Etats au conflit israélo-palestinien, prônée par les pays arabes, estime le professeur et analyste koweïtien Zafer Al-Ajmi.

L'opinion publique occidentale est devenue "plus encline à soutenir les Palestiniens et à lever l'injustice qui leur a été infligée au cours des 70 dernières années". Et Israël n'est pas parvenu à réaliser ses objectifs de guerre et s'enlise dans le conflit, affirme-t-il.

Depuis le sommet arabe de novembre, le bilan des morts dans le territoire palestinien assiégé et pilonné par l'armée israélienne depuis plus de sept mois est passé d'environ 11.000 à plus de plus de 35.000 morts.

 

* Article modifié par Ahraminfo

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