L’Afrique du Sud va coopérer avec l’Egypte pour mettre en œuvre des mécanismes efficaces et cohérents concernant le procès contre Israël devant la Cour internationale de justice CIJ dans son procès contre Israël. Ainsi a déclaré la ministre des Affaires étrangères de l’Afrique du Sud, Naledi Pandor, lundi 13 avril à la chaine Al-Qahira news.
Pandor a par ailleurs exprimé son appréciation face aux efforts de l’Égypte pour parvenir à une cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
« Nous avons de nombreux témoins devant la Cour internationale de justice contre les crimes israéliens à Gaza », a indiqué la ministre.
Pandor a souligné son rejet total des violations d’Israël contre les Palestiniens, rappelant l’urgence d’un cessez-le-feu permanent à Gaza et dans tous les territoires palestiniens occupés.
D’autre part, la ministre a affirmé la nécessité de la mise en œuvre de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU visant à établir un cessez- le- feu à Gaza.
L’Afrique du Sud a porté plainte le 29 décembre 2023 contre Israël pour « génocide » à Gaza auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ), le tribunal de l’ONU chargé de régler les différends entre Etats.
Selon la page officielle des Nations Unis, les actions d’Israël ont soumis les 2,3 millions d’habitants de Gaza à un niveau sans précédent d’attaques aériennes, terrestres et maritimes, entraînant la mort de milliers de civils et la destruction d’habitations et d’infrastructures publiques essentielles, a insisté Adila Hassim, avocate sud-africaine, membre de la délégation.
Israël a également empêché une aide humanitaire suffisante d’atteindre ceux qui en avaient besoin et a créé un risque de décès par famine et maladie en raison de l’impossibilité de fournir une assistance « pendant que les bombes tombent », a affirmé l’avocate sud-africaine.
Dans le cadre de sa plainte contre Israël, l'Afrique du Sud affirme que 6.000 bombes ont frappé Gaza au cours de la première semaine de la réponse israélienne aux attaques menées par le Hamas. Cela comprenait l'utilisation de bombes de 2.000 livres au moins 200 fois « dans les zones du sud de la bande de Gaza désignées comme sûres » et dans le nord, où se trouvaient les camps de réfugiés, a expliqué Mme Hassim.
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