Une Latifa plus rythmique.
« Il a choisi de vivre, d’aimer et de connaître de beaux jours ... Juste deux jours passés, avec toi, tendrement. Tu as changé ma vie par un simple regard … ». Des paroles d’amour, celles de We min ekhtar (qui a fait son choix ?), titre du nouveau hit single de la chanteuse égyptienne Chérine, mis il y a quelques jours à la disposition des radios et des plateformes de téléchargement.
On avait presque oublié en fait que Chérine n’avait pas encore sorti d’album, vu le grand succès de son dernier single, Machaër (émotions).
Ecrite par le parolier Walid Saad et composée par Chérif Tagueddine, selon l’arrangement musical de Toma, la nouvelle chanson de Chérine fait déjà un tabac, avec plus de 370 000 internautes qui ont visionné ce hit sur Youtube.
Malgré un rythme rapide et froid à comparer avec les autres tubes de Chérine, le nouveau single paraît assez enthousiasmant pour cette fin d’année. Le style pop aux beats et tempos correspond parfaitement à la vivacité de la chanteuse qui a envie de faire peau neuve.
Latifa contre-attaque
Le deuxième single en question est Bel arabi (vivement en arabe), de la Tunisienne Latifa.
Pour son nouvel album Ahla haga fik (la plus belle chose en toi) dont la sortie a été à plusieurs fois ajournée, Latifa vient de jouer à fond la carte du teasing. Elle a choisi de diffuser la chanson phare de l’album, Ahla haga fik (la plus belle chose en toi), en single pour donner un avant-goût.
Les raisons ? Elle se livre au jeu du chat et de la souris avec sa boîte de production, Alam Al-Fan. Le succès actuel de la chanson Ahla haga fik offre à Latifa une chance de mieux négocier. Car pour son précédent opus, la maison de production avait fait très peu de promotion, limitant ses passages à la télévision et à la radio, mais la chanson a néanmoins réussi à attirer plus d’auditeurs sur Internet. D’ailleurs, la chanteuse n’a pas vraiment envie de faire comme tout le monde. Alors que la plupart des artistes annoncent l’approche de la sortie de leurs tubes sur Twitter et Facebook, elle a préféré faire passer 2 de ses 10 prochaines chansons.
Signées Malak Adel, les paroles de Bel arabi (vivement en arabe) s’avèrent assez légères que simples, exprimant le désir d’une jeune femme d’informer son bien-aimé de la nécessité d’une rupture immédiate. C’est sur ce fond de crise que le parolier a imaginé des scénarios très divers, parfois comiques.
Côté musique, c’est toujours dans la simplicité que le tout plonge. Le rythme maqsoum invite bel et bien à danser et permet à Latifa de changer de style par rapport à ses derniers hits, notamment ceux composés par Ziad Rahbani.
Chérine fait peau neuve.
Troisième coup de coeur
Trois ans après la sortie de sa cassette Mahaddech yéhassébni (personne n’a le droit de m’interroger), la star égyptienne Angham vient, pour sa part, d’annoncer la sortie d’un nouvel album. Intitulé Bataallem mennak (tu m’apprends des choses), ses fans s’en réjouissent. Et pour cette fin d’année, la chanteuse a choisi de dévoiler un second single, Agmal makan (la plus belle place), quelques mois après le lancement du premier, Ana nefsi aheb (j’ai envie d’aimer). Romantique, douce et énergétique, la chanson a de quoi attirer. La recette est simple et fonctionne à merveille : émotions, sincérité et beaucoup d’amour. C’est de quoi il s’agit tout court dans les chansons d’Angham, et La Plus belle place ne déroge pas à la règle. Ce teaser offert au public a bien réussi à porter l’audience aux romances, surtout grâce à la prestation live de la chanson à travers l’émission Star Academy.
A travers des paroles assez simples mais saisissantes, Amir Teama réussit — une fois de plus avec Angham — à faire ses preuves. La Plus belle place pour la chanteuse est « les yeux doux de son bien-aimé ». Des sentiments bien exprimés, sans grande sophistication musicale de la part du compositeur Ihab Abdou, secondé par l’arrangement musical élégant et sentimental de Hassan Al-Chafeï.
Trois coups de coeur musicaux qui enchantent le public en cette fin d’année difficile .
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