En 2009, elle vit à Gaza, où elle anime des ateliers de danse et de yoga. Dix ans plus tard, elle retourne en Cisjordanie. Son carnet forme un recueil de scènes, de souvenirs, d’esquisses de paysages en voie de disparition. Aujourd’hui, elle les publie chez Actes Sud sous le titre de Les espaces fragiles. Au fil de cette cartographie sensible, magnétique, où se rejoignent le poétique et le politique, c’est une beauté immémoriale — celle des lieux, des gens, des noms — qui se révèle, ainsi que son effacement insoutenable.
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