Cette ville du nord-est de l’Italie accueille ainsi la première grande réunion politique sur le climat depuis la COP28 en décembre à Dubaï, où le monde s’est engagé à renoncer progressivement au charbon, au gaz et au pétrole. Le chef de l’Onu Climat, Simon Stiell, a exhorté les pays du G7 à utiliser leur poids politique, leur richesse et leur technologie pour sortir des énergies fossiles. « J’entends souvent dire dans des forums comme celui-ci que nous ne pouvons pas aller trop vite de peur que nous ne prédéterminions le résultat de négociations » au niveau de l’ONU, a-t-il affirmé aux ministres. « C’est une totale absurdité d’affirmer que le G7 ne peut pas — ou ne devrait pas — montrer la voie sur des actions plus ambitieuses en matière de climat », a jugé le secrétaire exécutif de la Convention-Cadre des Nations-Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), alors que le G7 est loin de ses objectifs, selon un nouveau rapport publié par un institut sur le climat. Les ministres du G7, qui comprend, outre l’Italie, le Canada, la France, l’Allemagne, le Japon, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, ont eu quatre sessions de travail sur deux jours à la Venaria, un palais du XVIIe siècle. Au programme : « Les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, la sortie des énergies fossiles, ainsi que les recherches pour l’énergie nucléaire de nouvelle génération, l’économie circulaire, les matières premières critiques, les biocarburants », a précisé lundi le ministre italien de l’Environnement, Gilberto Pichetto Fratin.
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