Ces manifestations visent aussi à dénoncer la violente répression des protestations du 30 novembre qui ont eu lieu sur la place de l’Indépendance. Ces violences, perpétrées à un endroit symbolique de la Révolution orange de 2004, a suscité l’indignation dans le pays et à l’étranger, et a poussé l’opposition à demander la démission du président. Samedi, Ianoukovitch a fait un geste de conciliation à l’égard de l’opposition en révoquant deux hauts responsables, dont le maire de Kiev, pour avoir ordonné la dispersion violente des manifestants qui protestaient fin novembre contre le refus du président ukrainien de signer un accord d’association avec l’Union européenne.
En riposte à l’opposition qui campe depuis 3 semaines dans la capitale, des milliers de partisans d’Ianoukovitch se sont mobilisés samedi et dimanche à Kiev, à quelques centaines de mètres de la place de l’Indépendance. « Nous voulons la stabilité », « Les manifestations détruisent l’économie », ont scandé les manifestants. Cette contre-manifestation se veut une démonstration de force par rapport à la mobilisation de l’opposition pro-européenne, qui réclame le départ du chef de l’Etat .
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