Le couscous est un plat très populaire pendant le Ramadan en Afrique du Nord, notamment en Algérie et au Maroc. Fabriqué à partir de semoule de blé dur, il est généralement servi avec de la viande et divers légumes, souvent accompagnés de pois chiches. Ce mélange est riche en nutriments et convient parfaitement au mois du jeûne en raison de sa teneur élevée en protéines. En Algérie, on aime également le « couscous mthewem », un plat sucré avec des raisins secs et du yaourt, particulièrement apprécié pendant le Ramadan. En Mauritanie, le « ngeumou » est un plat traditionnel à base de couscous, de viande et de légumes.
Samosa
Le samosa est un plat populaire dans certains pays d’Afrique, notamment à l’est et au sud. Au Kenya, il est souvent vendu comme cuisine de rue. Son goût est irrésistible lorsqu’il est combiné avec sa trempette chutney sucrée et épicée. Selon les régions, ces plats peuvent contenir du riz blanc ou brun bouilli avec du poisson, des légumes ou de la viande.
Chapati
Le chapati, préparé à partir de blé et d’huile, est également un pain plat populaire en Afrique de l’Est. Il peut être mangé à la fois au sohour et à l’iftar, pendant le Ramadan. C’est un accompagnement délicieux pour de nombreux ragoûts et currys africains. C’est un pain très simple à préparer, ne nécessitant que quelques ingrédients : farine, eau et sel. Le chapati est très rassasiant et nutritif. C’est une bonne source de glucides qui peut aider les gens à rester énergiques tout au long de la journée. Il peut également être fourré d’ingrédients salés ou sucrés.
Injera
L’injera est un aliment de base et un plat traditionnel pendant le Ramadan en Ethiopie, en Erythrée et dans certaines régions du Soudan et du Kenya. C’est un plat semblable à une crêpe fermentée aigre avec une texture légèrement spongieuse, traditionnellement à base de farine de teff. L’injera est parfaitement adapté pour accompagner divers plats, avec différentes sauces et trempettes à choisir, à base de viande ou de légumes.
Ragoût de gombo
Partout le jeûne est rompu par des dattes. De l’ouest à l’est, on commence par la soupe ou la harira, selon la région. Le Soudan est connu pour ses délicieuses soupes et ses bons ragoûts. L’un de leurs ragoûts les plus populaires pendant le Ramadan est celui de gombo, avec de la viande d’agneau et une gamme d’épices. Les Soudanais adorent manger le ragoût avec du chapati, du riz ou avec les deux. Le ragoût de gombo est également riche en protéines, ce qui en fait un repas parfait pendant le Ramadan.
Boeber
Le boeber est populaire au Cap, en Afrique du Sud, traditionnellement servi la 15e nuit du Ramadan pour célébrer le milieu du jeûne. Ce pudding est composé de vermicelles, de sagou, de sucre et d’arômes tels que la cardamome, la cannelle et l’eau de rose, lui conférant une saveur douce et parfumée. Le boeber est un plat symbolique qui représente le partage pendant le Ramadan.
Lham lehlou
Le lham lehlou (tajine lehlou) ou viande sucrée est un plat algérien très connu. Il s’agit d’un plat sucré à base de viande d’agneau, de pruneaux, de raisins secs et d’amandes, parfumé à l’eau de fleur d’oranger. Ce plat est présent à partir du premier jour du Ramadan jusqu’à la fin du mois. Même pour le repas du sohour, à la fin de la nuit, les Algériens mangent majoritairement des plats sucrés comme elmasfouf, composé de couscous avec des raisins secs, des dattes et des noix, servi avec du rayeb (lait caillé) ou du yaourt.
Mallah
L’un des plats les plus célèbres de la cuisine soudanaise est le mallah, composé de légumes comme le gombo, le moloukhiya, les pommes de terre, la courge et divers types de viande (notamment l’agneau), ou de légumineuses comme les pois, les haricots rouges et les lentilles car il existe plusieurs façons de le préparer.
Kinkéliba
Dans la plupart des pays africains, le repas d’iftar commence traditionnellement en mangeant des dattes et en buvant du lait naturel et aigre. En Tanzanie, on y ajoute également de l’eau sucrée. Les Mauritaniens rompent le jeûne avec du lait de vache, de chameau, de chèvre ou en poudre caillé et mélangé avec de l’eau et du sucre. Les Maliens, quant à eux, boivent du kinkéliba chaud, plante consommée en tisane, qui facilite la digestion.
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