Le secrétaire du Conseil de Sécurité russe Nikolaï Patrouchev. Photo: AFP
"Bien sûr que c'est l'Ukraine", a affirmé Nikolaï Patrouchev aux agences russes, répondant à la question de savoir si Kiev ou l'EI avait orchestré l'attaque.
La veille, trois jours après la revendication jihadiste, le président russe Vladimir Poutine avait estimé que l'attentat avait été commis par des "islamistes radicaux", mais il avait aussi pointé en direction de l'Ukraine.
Les autorités ont refusé d'expliciter cette piste ukrainienne, se bornant à dire que les quatre assaillants, qui ont été arrêté, aurait tenté de fuir en voiture vers l'Ukraine.
Pour l'opposition russe, les autorités ont été aveuglées par la répression de leurs détracteurs et l'offensive contre l'Ukraine, perdant de vue la menace jihadiste alors que la Russie a été la cible de nombreux attentats islamistes par le passé.
Des groupes jihadistes considèrent la Russie comme une cible légitime, Moscou combattant l'EI en Syrie, dans le Sahel et ayant mené la guerre à de groupes islamistes et séparatistes en Tchétchénie, région musulmane du Caucase russe (Sud).
Vladimir Poutine a constitué son image d'homme fort justement en combattant ces groupes, responsables d'attaques particulièrement meurtrières comme la prise d'otage de l'école de Beslan en 2004 (330 morts, dont 186 enfants).
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