Le projet de développement de Ras Al-Hikma consiste la création d’une ville futuriste au bord de la Côte-Nord sur la Méditerranée. Photo: Al-Ahram
Le Secrétaire général du Conseil des Émirats pour les investisseurs étrangers, Jamal bin Saif Al-Jarwan, a décrit l’accord de Ras Al-Hikma comme un accord « audacieux, qui a pu changer l'échiquier des investissements dans la région », rappelant qu’il devait générer 150 milliards de dollars d'investissements pour l'Égypte.
Les propos d’Al-Jarwan ont été rapportés le mardi 19 mars par l’Agence de presse des Emirates (Wam).
Le responsable émirati a expliqué que cet accord constituait une valeur ajoutée pour l'économie égyptienne. Cet accord a permis à l'Égypte de figurer sur l’indice de la CNUCED de l’année 2024-2025, parmi les destinations les plus attractives des investissements étrangers directs ».
La CNUCED est l'agence de l'ONU pour le commerce et le développement qui mesure les progrès accomplis en termes de développement durable.
D'après Al-Jarwan, l’accord de Ras Al-Hikma représente aussi une occasion pour les Émirats arabes unis pour partager son expertise et ses connaissances dans les domaines du développement des villes intelligentes et des projets urbains.
A hauteur de 35 milliards de dollars, l’accord sur le développement de Ras Al-Hikma signé le 23 février entre l’Egypte et la compagnie émiratie Abu Dhabi Developmental Holding Company prévoit la création d’une ville futuriste sur la Côte-Nord de la Méditerranée avec un important financement susceptible d’accroître le potentiel urbain et touristique de l’Egypte et de la sortir de sa crise économique actuelle. Le projet s’étend sur une superficie de 170 millions de mètres carrés, (40 000 acres).
Concernant la coopération entre des entreprises des deux pays, Al-Jarwan a expliqué que l’investissement conjoint dans le projet « génèrerait une activité économique dans tous les domaines directs et indirects liés à cet accord, offrant ainsi des opportunités d'investissements directs en Égypte ».
D’après lui, les investissements Emiratis en Egypte après la signature de cet accord ont atteint 65 milliards de dollars.
A propos des entreprises émiraties opérant en Égypte, Al-Jarwan a expliqué qu’elles étaient au nombre de 2000, travaillant notamment dans les secteurs financiers et bancaires, ceux des communications et des technologies de l'information, de l'immobilier, du pétrole, du gaz, des énergies renouvelables, des transports, du tourisme, de l'hôtellerie et des services médicaux.
« L’Egypte possède un important potentiel économique, attractif pour les investisseurs cherchant à collaborer avec le gouvernement égyptien dans de grands projets de développement », a conclu Al-Jarwan.
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