Jeudi, 12 décembre 2024
International > Monde Arabe >

Gaza: le chef des services de renseignement israéliens quitte Doha mais les négociations continuent

AFP , Mardi, 19 mars 2024

Les négociations de trêve continuent au Qatar alors qu' Israël mène une opération contre un hôpital dans la bande de Gaza.

Gaza
Des bâtiments détruits se trouvent à l’intérieur de la bande de Gaza. Photo : AP

Le chef des services de renseignement israéliens a quitté Doha, mais les négociations sur un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages se poursuivent dans la capitale qatarie, a indiqué mardi un responsable qatari.

Le chef du Mossad, David Barnea, "a quitté Doha", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, lors d'un point de presse régulier, ajoutant que "les équipes techniques se réuniss(ai)ent au moment où nous parlons".

Les efforts des médiateurs s'intensifient mardi pour parvenir à une trêve après plus de cinq mois de guerre qui ont dévasté la bande de Gaza où Israël mène une opération dans le plus grand complexe hospitalier du territoire palestinien au bord de la famine.

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a déploré mardi que "100% de la population de Gaza" était "dans une situation d'insécurité alimentaire grave", à la veille d'une nouvelle tournée régionale dans le cadre des efforts pour parvenir à un cessez-le-feu et y augmenter l'aide humanitaire, selon le porte-parole du département d'Etat. 

Combats et bombardements 

Plus de cinq mois après le début de la guerre à Gaza,  ONG et agences de l'ONU ne cessent de tirer la sonnette d'alarme sur le risque de famine dans le territoire assiégé, devenu un "cimetière à ciel ouvert" selon le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.

L'armée israélienne poursuit mardi matin son opération lancée la veille contre le complexe hospitalier Al-Chifa de Gaza-Ville qui abrite selon elle "des terroristes haut gradés du Hamas".

Elle a dit lundi avoir "éliminé" plus de 40 membres du Hamas dans et autour le complexe hospitalier et arrêté "plus de 200 terroristes présumés".

Des combats accompagnés de bombardements aériens ont eu lieu lundi autour et dans le complexe, que l'armée avait pris d'assaut le 15 novembre avant de s'en retirer.

Le ministère de la Santé palestinien a fait état mardi de "dizaines de martyrs et blessés" aux abords de l'hôpital et ailleurs dans le quartier Al-Rimal et celui d'Al-Nasr, sans donner de chiffres précis.

Lien court:

 

En Kiosque
Abonnez-vous
Journal papier / édition numérique