Le ministre des Finances Mohamed Maait lors de la conférence de presse. Photo : Page Facebook Présidence du Conseil des ministres
Le ministre des Finances, Mohamed Maait, a annoncé que l'Egypte ne prévoit pas d'emprunter sur les marchés d'obligations internationaux d'ici la fin de l'exercice fiscal actuel, selon un communiqué du ministère des Finances.
Il a souligné l'objectif de diminuer les coûts de financement de la dette publique.
Maait a précisé que le programme de réforme économique bénéficie du soutien international et de partenaires de développement à hauteur de 20 milliards de dollars, en plus de 35 milliards de dollars provenant de l'accord "Ras Al-Hikma", majoritairement destinés aux recettes de l'Etat, contribuant ainsi à réduire le taux d'endettement du PIB à 94% ou moins.
Il a également mentionné un accord avec le FMI augmentant le financement à 8 milliards de dollars, plus 1,2 milliard de dollars du Fonds pour la durabilité de l'environnement, dans le cadre d'un programme de trois ans avec le FMI. La première tranche sera versée suite à la réunion du conseil d'administration du Fonds.
Le ministre a évoqué des accords de financement supplémentaires avec la Banque mondiale, l'Union européenne, la Banque africaine de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, le Fonds monétaire arabe, et le Japon.
Il a également indiqué que l'Etat continue son programme d'Offres Publiques Initiales (IPO) aligné sur l'objectif de dynamiser le secteur privé et encourager son rôle dans l'investissement public, visant à stimuler l'activité économique future.
Maait a affirmé que l'Etat s'efforce de restaurer la stabilité économique et de maîtriser l'inflation rapidement.
« Le budget général du pays au cours des huit derniers mois a atteint un équilibre, avec un excédent initial de 193 milliards de livres contre 41,8 milliards de livres l’année précedente, enregistrant une croissance de plus de 4 fois et demie », a avancé le ministre des finances.
Il a également noté une augmentation des recettes publiques de 34,6% par rapport à l'exercice précédent, principalement due à une hausse des recettes fiscales de 38,3%, atteignant 892 milliards de livres.
Cependant, il a reconnu que le taux de déficit total s'est aggravé à 6,7% du PIB, contre 5% l'année précédente, en raison de taux d'intérêt élevés. Le chiffre d'affaires du canal de Suez a également vu une croissance significative, atteignant l'objectif de 160 milliards de livres en seulement huit mois.
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