Signature de 7 accords de 40 milliards de dollars pour réaliser des projets dans les domaines des énergies renouvelables.
Photo : Page Facebook Présidence du Conseil des ministres
Le gouvernement égyptien a signé 7 protocoles d'accord avec des entreprises internationales, pour lancer des projets dans les domaines de l’hydrogène vert et des énergies renouvelables dans la zone économique du canal de Suez, avec des investissements dépassant 40 milliards de dollars sur dix ans, a annoncé le conseil des ministres dans un communiqué mercredi 28 février.
Il s’agit des compagnies Pash Global, Smartenergy, le consortium Gama Construction et Meridium, le consortium SK ecoplant - CSC North Africa, Al Tawakol Electrical Co. - Gila S.A.E, la compagnie AAM power et United Energy Group.
Les investissements attendus pour la phase pilote s'élèvent à environ 12 milliards de dollars.
Une première phase pour la production de l'hydrogène vert compte attirer 29 milliards de dollars, d'après les accords signé le mercredi, ce qui porte le total des investissements à plus de 40 milliards de dollars d'ici 10 ans, a expliqué la ministre de la Planification, Hala Al-Saïd, en marge de la signature des accords.
La signature des protocoles d'accord sous le parrainage du Fonds souverain d’Egypte représente une nouvelle étape pour établir une série de partenariats d'investissement avec de grandes entreprises internationales. « Le but est de créer des projets dans le domaine de l'hydrogène vert dans la zone économique du canal de Suez », a ajouté la ministre.
Le conseil des députés avait approuvé en janvier un projet de loi sur l’hydrogène vert qui offre des incitations fiscales et non fiscales aux projets de production de ce carburant propre et de ses dérivés en Egypte. L’article 4 de la loi prévoit une diminution de 33 à 55 % des impôts sur la production de l’hydrogène vert, en plus d’une exonération de la TVA sur les équipements, les matières premières et les moyens de transport nécessaires à cette industrie.
L’Egypte a également développé une stratégie nationale sur l'hydrogène vert, visant à réaliser un plan ambitieux et à atteindre un pourcentage compris entre 5 et 8 % du marché mondial de l'hydrogène, selon un communiqué du conseil des ministres en novembre dernier. Elle vise également à atteindre la sécurité énergétique et réduire les émissions de dioxyde de carbone de 40 millions de tonnes par an d'ici 2040.
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