Cour internationale de justice. Photo : AFP
Les représentants de l'Egypte, les Emirates arabes unies, la Colombie, la Russie, la France et les Etats-Unis sont parmi les pays qui ont pris la parole devant la CIJ mercredi 21 février.
Position des Etats Unis
« La cour ne devrait pas conclure qu'Israël est légalement obligé de se retirer immédiatement et sans condition du territoire occupé », a déclaré Richard Visek, conseiller juridique au Département d'Etat américain.
« Tout mouvement vers le retrait d'Israël de la Cisjordanie et de Gaza nécessite la prise en compte des besoins de sécurité très réels d'Israël », a-t-il poursuivi.
Une position différente des autres parties internationales, appelant Israël à cesser leurs violations et de respecter le droit international.
Position de L’Egypte
Yasmine Moussa, la Conseillère juridique du ministère égyptien des Affaires étrangères, a dénoncé fermement l'agression israélienne sur la bande de Gaza.
« Cette action ne relève pas de la légitime défense mais constitue une guerre brutale » affirme-t-elle, ajoutant que les Palestiniens subissent une punition collective depuis 75 ans.
Moussa a souligné qu’Israël bloque systématiquement l'arrivée de l'aide humanitaire à Gaza et soumet délibérément ses habitants à des conditions de vie inhumaines, exacerbées par un siège et une politique de famine.
Elle a ajouté que la paix et la stabilité au Moyen-Orient ne pourront être atteintes que par la reconnaissance d'un Etat palestinien souverain, établi dans les frontières de 1967.
Position des Emirats arabes Unis
La représentante des Emirats arabes Unis, Lana Nusseibeh a affirmé que « les colonies israéliennes à Jérusalem sont une poursuite des violations israéliennes », selon Al Qahera news.
Elle a de même souligné la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, appelant Israël à s'abstenir de donner des ordres d'évacuation visant à déporter les Palestiniens.
« Le peuple palestinien a le droit de vivre librement et en paix dans un Etat indépendant », a-t-elle poursuivi.
Position de la Colombie
La représente de la Colombie, quant à elle, a exprimé son rejet à toute forme de violence soulignant la nécessité de respecter le droit international.
« L'occupation par Israël des territoires palestiniens représente une violation flagrante du droit international. Nous appelons la cour à prendre en compte les mesures juridiques face à l'occupation israélienne des territoires palestiniens », a -t -elle indiqué selon Al Qahera news.
Position de la Russie
La Russie a pour sa part, affirmé que les événements du 7 octobre ne justifient pas une punition collective contre deux millions de personnes à Gaza.
« Israël doit cesser de violer le droit international et mettre fin aux opérations de colonisation sur les territoires palestiniens », a déclaré son représentant Vladimir Tarabrin devant la CIJ.
« Palestiniens et Israéliens doivent entamer immédiatement des négociations pour parvenir à un accord final sur une solution à deux Etats », a-t-il poursuivi, selon Al Qahera news.
Position de la France
Le représentant de la France, Diégo Colas a affirmé son soutien à la solution à deux Etats qui garantit les aspirations des Palestiniens et à l’établissement d’ un Etat indépendant qui assure également la sécurité d'Israël
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