En inaugurant le studio numérique Boutros Ghali, la salle des réseaux sociaux Mohamad Abdou et le premier musée d’appareils photo, la Fondation Al-Ahram a franchi un nouveau pas dans le monde du journalisme intelligent, naviguant de concert avec les dernières évolutions sur la scène médiatique et combinant authenticité et modernité, ce qui préserve l’identité de cette institution prestigieuse et son rôle sur le plan national.
D’éminentes personnalités étaient présentes à l’inauguration : le président du conseil des curateurs de la Fondation Kemet Boutros Ghali pour la paix et la connaissance, Mamdouh Abbas, l’ancien ministre des Affaires étrangères et ancien secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, l’ancien ministre de la Jeunesse, Aley El-Din Helal, le penseur Moustafa El-Feki, l’ambassadeur Raouf Saad, Dr Noha Bakr, Dr Ahmed Youssef, l’ambassadrice Laïla Bahaa El-Din, vice-présidente du conseil des curateurs de la fondation caritative Al-Joud, Magda Abdel-Aziz, ainsi que plusieurs membres de la Fondation Kemet Boutros Ghali. Cette inauguration est le couronnement du partenariat entre la prestigieuse Fondation Al-Ahram et la Fondation Kemet Boutros Ghali, qui porte le nom d’une figure égyptienne de premier plan, le Dr Boutros Ghali, ancien secrétaire général des Nations-Unies. « Ce partenariat reflète notre volonté commune de créer un contenu journalistique qui renforce le rôle et les efforts de la presse nationale afin que celle-ci reste une force douce qui soutient les politiques, les réalisations et les ambitions de l’Etat égyptien d’un avenir digne de ce pays, dans un contexte difficile plein de défis sans précédent », a déclaré le rédacteur en chef du quotidien Al-Ahram, Alaa Sabet. Et d’ajouter : « Al-Ahram a adopté le slogan Nous vivons pour la vérité, parce qu’il travaille dans le cadre de la responsabilité historique et de la confiance que lui a toujours accordée le lecteur égyptien et arabe tout le long de son parcours qui s’étend sur plus d’un siècle et demi ».
Au cours de l’inauguration, Alaa Sabet a évoqué de manière détaillée les mécanismes de travail et les techniques utilisées pendant des décennies dans le développement du travail journalistique. Les invités ont visité le musée des appareils photo qui expose un ensemble varié d’appareils relatant le développement du photojournalisme. Ils ont également admiré la rare collection de photos prises par les photographes d’Al-Ahram au cours des dernières décennies. Les invités ont ensuite visité le studio d’Al-Ahram équipé d’appareils de pointe. « Le studio est à l’entière disposition des journalistes d’Al-Ahram, des étudiants de la faculté de mass media de l’Université canadienne d’Al-Ahram et des membres du syndicat des Journalistes », a précisé Alaa Sabet.
Pour sa part, le président du conseil d’administration de la Fondation Kemet Boutros-Ghali pour la paix et la connaissance, Mamdouh Abbas, a souligné l’importance des efforts déployés par Al-Ahram pour rester dans l’air du temps et fournir à ses journalistes les dernières technologies. « Ceci a permis au journal égyptien et arabe le plus répandu, fondé en 1875, de préserver sa place de premier plan », a précisé Abbas.
La salle des médiaux sociaux a été entièrement équipée d’appareils sophistiqués par la Fondation Kemet Boutros Ghali pour la paix et la connaissance. « L’intérêt que portait Dr Boutros Ghali à Al-Ahram est connu de tous. Le Dr Boutros Ghali a quitté le travail académique pour s’engager dans le travail public à travers ses articles dans le quotidien Al-Ahram. Il suivait de manière permanente les nouveaux courants intellectuels et les technologies modernes, il a été à l’origine de la publication de deux magazines spécialisés à savoir Al-Siyassa Al-Dawliya (la politique internationale) et Al-Ahram Al-Iqtissadi (Al-Ahram économique). Le Dr Ghali était très fier de son travail à Al-Ahram », a déclaré Abbas.
Les membres du conseil des curateurs de la Fondation Kemet Boutros Ghali ont affirmé que ces nouveaux outils médiatiques permettront à Al-Ahram de continuer à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre les rumeurs qui circulent sur diverses plateformes numériques et les réseaux sociaux, notamment parmi les jeunes générations qui ont un grand besoin de connaître la vérité.
Lien court: