Durant un dialogue téléphonique avec le président français Emmanuel Macron le 17 février, le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a exprimé une opposition ferme au transfert de Palestiniens vers l'Egypte, une position unanimement soutenue à l'international.

Ce point a été souligné par le porte-parole présidentiel, Ahmed Fahmy, qui a aussi noté que la conversation a porté sur les démarches en cours pour établir un cessez-le-feu à Gaza, favoriser les échanges de prisonniers, et faciliter l'envoi d'aide humanitaire.

Les deux leaders ont mis en avant les conséquences désastreuses d'une escalade militaire à Rafah, qui affecterait gravement près d'un million et demi de Palestiniens réfugiés dans cette région.

Ils ont également averti contre les risques d'une expansion du conflit à l'échelle régionale, accentuant l'importance d'avancer rapidement vers une désescalade et un apaisement général.

Fahmy a précisé que cette discussion a inclus une évaluation de la situation régionale actuelle, avec un accent sur la nécessité de collaboration entre toutes les parties impliquées pour progresser vers l'arrêt des violences et la réduction des souffrances humaines à Gaza. Cela inclut également la promotion de la solution à deux Etats et la création d'un Etat palestinien indépendant, reconnue comme la seule voie vers une sécurité et une stabilité durables dans la région.

Le président Macron a, de son côté, exprimé le plein soutien de la France à la position de l'Egypte, renforçant ainsi la solidarité entre les deux nations face à cette crise.