Réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies à New York. Photo : AFP
L'ambassadeur russe adjoint à l'ONU Dmitry Polyanskiy avait annoncé samedi 3 février sur X avoir réclamé cette réunion d'urgence, programmée à 21H00 GMT.
La diplomatie russe a dénoncé les frappes américaines comme un "nouvel acte flagrant d'agression" contre des Etats souverains et accusé Washington de "semer le chaos et la destruction" au Proche-Orient.
Les Etats-Unis ont mené des frappes contre 85 cibles sur quatre sites en Syrie et trois en Irak, visant les Gardiens de la Révolution islamique, armée idéologique de l'Iran, et des groupes armés pro-iraniens, selon Washington.
Ils ont promis d'autres frappes en riposte à l'attaque le 28 janvier contre une base américaine en Jordanie, près des frontières syrienne et irakienne, dans laquelle trois soldats américains ont été tués.
Ces représailles américaines, qui ont fait au moins 45 morts, ont été vivement dénoncées par la Syrie et l'Irak, ainsi que par l'Iran, ennemi juré des Etats-Unis.
Dans une lettre au Conseil de sécurité publiée lundi, l'ambassadeur iranien à l'ONU Amir Saeid Iravani a rejeté "catégoriquement" les accusations américaines, "dénuées de fondement".
"Il n'existe aucun groupe affilié aux forces armées de la République islamique d'Iran, que ce soit en Irak, en Syrie ou ailleurs, qui opère directement ou indirectement sous son contrôle ou qui agisse en son nom", a-t-il assuré. "En conséquence, la République islamique d'Iran ne saurait être responsable des agissements d'un quelconque groupe ou individu dans la région".
L'Iran soutient des groupes armés accusés par Washington d'être à l'origine d'une recrudescence des attaques contre ses forces au Proche-Orient, sur fond de la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza.
Sept combattants de forces dirigées par les Kurdes en Syrie ont été tués dans une attaque de drone qui a visé une base américaine dans l'est de ce pays, a indiqué lundi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.
L'attaque a été revendiquée par la "Résistance islamique en Irak", une nébuleuse de groupes pro-iraniens.
*Article modifié par Ahraminfo
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