Il a ajouté que les éléments suivants confirment la fausseté de ces allégations.
1- Il est surprenant qu’Israël parle de cette manière non documentée de contrebande d’armes de l’Egypte vers Gaza, alors qu’il est le pays qui contrôle militairement la bande et possède les moyens de surveillance les plus modernes et les plus précis, et dont les forces, les colonies et les forces navales entourent le petit territoire palestinien des trois côtés, et qui envoie des accusations à l’Egypte sans aucune preuve.
2- Toute affirmation selon laquelle des opérations de contrebande sont menées par le biais de camions transportant de l’aide et des marchandises vers Gaza depuis le côté égyptien du point de passage de Rafah est vide de sens et ridicule, car tout camion entrant dans Gaza par ce point de passage doit d’abord passer par Karm Abou Salem, contrôlé par les autorités israéliennes, qui inspectent tous les camions entrant dans la bande de Gaza. En outre, les bénéficiaires de cette aide sont le Croissant-Rouge palestinien et les organisations humanitaires des Nations-Unies comme l’UNRWA, ce qui constitue une preuve supplémentaire de la fausseté des allégations israéliennes.
3- La diffusion continue de ces mensonges par Israël vise à légitimer sa tentative d’occuper le passage de Philadelphie ou le passage Salah Al-Din à Gaza, le long de la frontière avec l’Egypte, en violation des accords et des protocoles de sécurité signés entre Israël et l’Egypte.
Il convient ici de souligner avec force que toute initiative israélienne dans ce sens constituerait une menace sérieuse aux relations égypto-israéliennes.
L’Egypte, en plus d’être un pays qui respecte ses obligations internationales, est capable de défendre ses intérêts et sa souveraineté sur son territoire, ainsi que ses frontières, et il ne les hypothéquera pas entre les mains d’un groupe de dirigeants israéliens extrémistes, qui cherchent à entraîner la région dans un état de conflit et d’instabilité. Cette ligne rouge égyptienne s’ajoute à la précédente, que l’Egypte a définie à plusieurs reprises, à savoir le rejet catégorique de toute déportation forcée ou volontaire de nos frères palestiniens vers le Sinaï, qu’Israël ne sera pas autorisé à franchir.
L’Egypte a pris l’initiative et a convenu avec Israël, en 2005 et en 2021, d’augmenter les effectifs et les capacités des gardes-frontières dans cette région frontalière pour sécuriser la direction stratégique nord-est, par respect du traité de paix avec Israël, et afin que ce dernier ne prenne aucune mesure unilatérale de son côté.
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