Le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. AFP
« Le refus d'accepter la solution à deux Etats pour les Israéliens et les Palestiniens, ainsi que le déni du droit à un État pour le peuple palestinien, sont inacceptables », a déclaré M. Guterres, avant de poursuivre : « Cela prolongerait indéfiniment un conflit qui est devenu une menace majeure pour la paix et la sécurité mondiales ; qui exacerbe la polarisation et enhardit les extrémistes du monde entier ».
« Le droit du peuple palestinien à construire son propre Etat doit être reconnu par tous », a souligné le secrétaire général de l'ONU.
A Gaza, alors que la guerre touche à son 106 ème jour, les bombardements se poursuivent sans interruption sur différentes zones de la bande de Gaza. A Rafah, au sud, un missile a détruit une voiture.
De plus, Cinq membres des Gardiens de la Révolution iraniens ont été tués samedi 20 dans une frappe israélienne à Damas. Parmi lesquels figurent deux hauts responsables des Gardiens de la Révolution, selon une source militaire et des médias iraniens.
132 israéliens sont pris en otages, et sont toujours à Gaza, dont au moins 25 auraient été tuées, selon de récentes estimations des autorités israéliennes. Une centaine ont été libérées lors d'une trêve fin novembre.
Côté palestinien, dans la bande de Gaza, près de 25000 personnes ont été tuées par les bombardements et opérations militaires israéliennes, en grande majorité des femmes, enfants et adolescents.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) déplore des « conditions de vie inhumaines » dans le petit territoire côtier, dont les 2,4 millions d'habitants manquent de tout y compris de télécoms.
Lundi, Antonio Guterres a appelé à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » à Gaza.
Les Etats-Unis, principal allié d'Israël et soutien clef dans sa guerre contre le Hamas, ont récemment réitéré leur appui à la création d'un Etat palestinien, provoquant des dissensions avec le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Le Mouvement des non-alignés a été fondé en 1961 pour donner une plus grande voix aux pays coincés dans la lutte de pouvoir entre les Etats-Unis et l'Union soviétique.
*Article modifié par Ahraminfo.
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