Des attaques militaires israéliens contre le Liban. photo: AFP
"Nous devons trouver une solution diplomatique qui permettrait aux Libanais de rentrer dans leurs foyers dans le sud du Liban (...) et aux Israéliens de revenir dans leurs maison dans le nord", a déclaré Amos Hochstein aux journalistes, après des rencontres avec les hauts responsables libanais, jeudi 11 janvier.
Les échanges de tirs quotidiens qui opposent l'armée israélienne au Hezbollah pro-iranien depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre ont gagné en intensité depuis une frappe attribuée à Israël le 2 janvier près de Beyrouth, qui a tué le numéro deux du Hamas palestinien, faisant craindre une escalade.
Mercredi, le chef d'état-major de l'armée israélienne, Herzi Halevi, avait averti que les soldats israéliens sauraient se battre au Liban "s'il le faut".
"Je crois que les deux parties préfèrent une solution diplomatique", a ajouté M. Hochstein, coordinateur spécial du président Joe Biden pour la sécurité de l'énergie.
Cet émissaire avait mené une médiation entre le Liban et Israël qui avait abouti en octobre 2022 à la signature par les deux pays d'un accord délimitant leur frontière maritime, qui avait assuré la répartition de précieux gisements gaziers offshore en Méditerranée orientale.
Plusieurs responsables occidentaux, dont le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell, se sont succédé à Beyrouth depuis une semaine, appelant à ne pas entraîner le Liban dans le conflit régional.
Mercredi, la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, a déclaré à Beyrouth qu'une escalade du conflit "serait une catastrophe pour les deux pays".
M. Hochstein, qui s'était rendu la semaine dernière en Israël, a rencontré jeudi le président du Parlement libanais et le Premier ministre Najib Mikati.
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