« L’infection de deux citoyens égyptiens par le variant JN.1 du Covid-19 est confirmé », a annoncé le ministère de la Santé et de la Population, jeudi 28 décembre.
« Leur état de santé est stable et ne nécessite pas de séjourner à l’hôpital, les symptômes sont légers se limitant à une infection des voies respiratoires supérieures », selon le communiqué du ministère.
Le ministère de la Santé et de la Population confirme son suivi attentif de la situation épidémiologique en Egypte.
Le dimanche 24 décembre, Mohamed Awad Tag El-Din, conseiller présidentiel pour les affaires de la santé en Egypte avait annoncé qu’aucun cas de sous-variant JN.1 n’avait été signalé, assurant une hausse des infections respiratoires, mineures à modérées.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le JN.1 est classé comme « variant intéressant » et a été identifié dans 41 pays à la mi-décembre, bien que son risque pour la santé publique demeure faible.
Aux Etats-Unis, le JN.1 représente 44,2 % des cas de Covid-19, selon les dernières données des Centers for Disease Control and Prevention (CDCP). Les symptômes associés à ce variant incluent la toux, la fièvre, la congestion, la perte de l'odorat et du goût, les maux de gorge et la fatigue.
En Egypte, les taux d'infection au Covid-19 sont au plus bas depuis le début de la pandémie, avec aucun décès signalé depuis le 16 mars, comme l'a indiqué Hossam Abdel-Ghaffar, porte-parole du ministère de la Santé et de la Population, en août.
En outre, 53% des Egyptiens ont été vaccinés contre le Covid-19 jusqu'en mars 2022.
L'OMS a récemment abaissé son niveau d’alerte, après plus de trois ans de pandémie déclarée le 30 janvier 2020.
La pandémie du Covid-19 a fait près de 7 millions de morts et contaminé 65 millions de personnes à travers le monde, des chiffres basés uniquement sur les cas officiellement déclarés.
Précautions à prendre en prévention de l'infection
Les mesures de précaution pour éviter l’infection au sous-variant JN.1 « ne différent pas des autres virus qui infectent le système respiratoire » selon le communiqué du ministère.
« La désinfection continue des mains et des surfaces, le port du masque, une bonne aération et les personnes atteintes ne doivent pas quitter leur maison », cite le communiqué.
« Après avoir finalement mis un terme en 2023 à trois années de crise, souffrance et pertes liées à la COVID-19, le monde doit se préparer correctement à de prochaines pandémies », a déclaré mardi 26 décembre Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation Mondiale de la santé.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a alerté, mardi 19 décembre, sur les risques éventuels que peut poser le variant JN.1, du Coronavirus, notamment avec l’hiver, même si, pour l’heure, il ne présente pas un grave problème.
« Sur la base des données disponibles, le risque supplémentaire pour la santé publique mondiale posé par JN.1 est actuellement évalué comme faible. Malgré cela, avec l’arrivée de l’hiver dans l’hémisphère Nord, JN.1 pourrait augmenter le fardeau des infections respiratoires dans de nombreux pays », indique l’Organisation dans un communiqué.
« En raison de sa propagation rapide, l’OMS classe le variant JN.1 comme variant à part entière, de la lignée parentale du BA.2.86, alors qu’il était auparavant classé comme sous-variant du BA.2.86 », précise l’OMS.
« Les vaccins actuels continuent de protéger contre les maladies graves et les décès dus au JN.1 et à d’autres variants en circulation du SRAS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19 », selon le communiqué de l’OMS.
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