image extraite d'une séquence vidéo, diffusée par les Forces de soutien rapide (RSF) paramilitaires soudanaises le 23 avril 2023, montrant des combattants qui se déplacent à l'aide d'un véhicule pick-up. Photo : AFP
L’Egypte appelle ses ressortissants au Soudan, y compris dans les régions qui ne sont pas touchées par les affrontements armés, à quitter sans délai le pays, afin de préserver leur sécurité, précise, mercredi 27 décembre, un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
« Aucun citoyen égyptien ne doit, sous n’importe quel prétexte, se rendre au Soudan afin de préserver sa sécurité », prévient le communiqué.
La ville de Wad Madani, l'une des plus grandes du Soudan, a été prise le 18 décembre par les Forces de soutien rapide (FSR), après seulement quelques jours de combat, alors que la région a longtemps été un bastion de l’armée régulière.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) estime que 300 000 personnes ont fui Wad Madani. Les combats, qui font rage depuis avril au Soudan entre l’armée régulière et les Forces de soutien rapide, ont provoqué le déplacement de 7,1 millions de personnes, a indiqué l'ONU le 21 décembre, précisant que ce déplacement de population est « le plus important au monde ».
Les initiatives visant à régler la crise soudanaise sont dans l’impasse. Alors qu'une délégation dirigée par le commandant de l'armée soudanaise, Abdel Fattah Al-Burhan, se préparait à se rendre à Djibouti pour rencontrer le commandant des Forces de soutien rapide, Mohamed Hamdan Dagalo (Hemedti), l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) a informé les autorités soudanaises que Hemedti n'assisterait pas à la réunion, sans donner de raisons.
Le ministère soudanais des Affaires étrangères a dit avoir été informé que le commandant des Forces de soutien rapide, Mohamed Hamdan Dagalo (Hemedti) ne pourra pas participer à une réunion avec Al-Burhan prévue jeudi à Djibouti.
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