Le secteur des routes et des transports a connu un grand essor à travers une stratégie globale s’étalant sur une période de 10 ans (2014-2024). Objectif : mettre le réseau routier au service du plan de développement dans les quatre coins du pays. « L’Egypte a construit 51 axes routiers et 2 435 ponts au cours des 9 dernières années », a déclaré le ministre des Transports, Kamel Al-Wazir, en octobre lors de sa participation à la conférence Hékayet Watan.
La stratégie vise à construire des routes d’une longueur de 6,4 millions de km d’un coût total de 165 milliards de L.E. afin d’assurer la fluidité de la circulation, de réduire la pollution et d’augmenter les capacités logistiques de l’Egypte. Des projets d’une longueur de 5 000 km et d’un coût de 127 milliards de L.E. sont prévus dans le cadre du projet national des routes dernièrement achevées. Le plan porte en parallèle sur le réaménagement des routes nationales et transnationales.
Parmi les grands projets, l’axe routier de Rod Al-Farag, d’un coût de 6 milliards de L.E. Il relie l’est à l’ouest de l’Egypte, plus précisément la région de Zaafarana (mer Rouge) à la région de Dabaa, à l’ouest de l’Egypte, sur une longueur de 600 km. Quant à l’axe du 30 Juin, il relie les ports de Port-Saïd est et ouest, de Damiette, d’Alexandrie, d’Al-Arich et ceux du golfe de Suez. Cet axe routier a servi le projet de développement du Canal de Suez, inauguré en février 2015. Il relie également le Sinaï au Delta.
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