Pendant les dix dernières années, le ministère du Tourisme et des Antiquités, en collaboration avec ses autres homologues égyptiens, a pu développer, inaugurer et rouvrir des musées, des synagogues, des monastères, des églises et des mosquées antiques, ainsi que de nouveaux sites archéologiques.
« L’Egypte compte 41 musées dont 36 sont actuellement accessibles. Plusieurs autres sont en cours de construction ou de développement. Leur inauguration est prévue dans la période à venir, à l’instar du musée antonien de Minya », déclare Mostafa Waziry, secrétaire général du Conseil Suprême des Antiquités (CSA).
De même, le projet « La renaissance du circuit de la Sainte Famille » est l’une des priorités du gouvernement afin de promouvoir le tourisme religieux. Ce projet, commencé en 2014, a pour ambition de rendre accessible au public un ensemble de 25 sites, dont 9 stations formant la première étape du projet sont déjà prêtes à accueillir les visiteurs.
« Les expositions à l’étranger, telles que Ramsès et l’or des pharaons qui est en tour international actuellement, sont nos ambassadeurs qui présentent une partie de l’Histoire et encouragent les visites de l’Egypte », souligne Waziry.
Les découvertes archéologiques sont toujours à la une des médias dans le monde. « Des découvertes spectaculaires auront lieu en 2024 à Dahchour et à Saqqara par les missions égyptiennes. 270 missions archéologiques fouillent le riche territoire égyptien », dit le secrétaire général du CSA, annonçant également que les travaux de développement des sites islamiques, tels que les deux tours de la Citadelle ayyoubide de Salaheddine et l’entrepôt de munitions de soufre et de poudre à canon remontant au XIXe siècle, seront bientôt achevés.
Le ministère du Tourisme et des Antiquités a eu recours au secteur privé dans le but d’améliorer les services offerts aux visiteurs dans les sites archéologiques. « Le secteur privé joue un rôle central dans la mise en oeuvre de notre stratégie future », déclare Ahmed Issa, ministre du Tourisme. Un forum a été récemment organisé au Caire regroupant des investisseurs pour leur présenter les opportunités de quelques sites au Caire historique et à Louqsor.
Sur le plan budgétaire, « le CSA a réussi, durant le premier trimestre de l’année financière, à réduire à près de zéro son recours au budget national, grâce à quelques mesures dont l’augmentation des prix des billets de visite des musées et les revenus des sites archéologiques. Ces recettes devraient dépasser les 6 milliards de L.E., ce qui contribuera aux dépenses relatives aux projets archéologiques afin d’améliorer l’expérience touristique des visiteurs », conclut Issa.
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