Sameh Shoukry, ministre des affaires étrangères. Photo: Al-Ahram
Le ministre égyptien des affaires étrangères a affirmé "le refus catégorique de l’Egypte face aux tentatives de déportation des Palestiniens" et a appellé à "la nécessité d’instaurer le cessez-le-feu et une trêve humanitaire afin de permettre l’acheminement des aides humanitaires", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié lundi 4 décembre.
Dans un appel téléphonique avec son homologue colombien, Alvaro Leyva, le chef de la diplomatie égyptienne, Sameh Shoukry a réitéré la position égyptienne au cours de sa discussion sur l’évolution de la situation dans la bande de Gaza, a révélé le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Ahmed Abou Zeid sur son compte sur X.
Depuis le début de la guerre israélienne contre la bande de Gaza, l’Egypte avait affirmé son refus catégorique de la déportation des Palestiniens et de l’ouverture de ses frontières face aux Palestiniens afin d'empêcher la liquidation de la cause palestinienne. D’autre part, l’Egypte a poursuivi ses efforts pour instaurer une trêve humanitaire.
C’est ainsi que grâce à une médiation égyptienne, qatarie et américaine, une trêve d'une semaine avait été instaurée à Gaza, le 24 novembre. Elle avait permis un échange de prisonniers palestiniens et facilité l'accès à l'aide humanitaire dans l'enclave assiégée.
Les intenses efforts diplomatiques des médiateurs états-uniens, égyptiens et qataris ont tenté de repousser le plus possible la fin de la trêve. Mais un cessez-le-feu n’est toujours pas à l’ordre du jour : la trêve ayant expiré, les combats ont repris vendredi 1er décembre.
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