le président égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi lors de son discours à la 28e conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP28). Photo: AFP
Le succès des efforts climatiques dépend de la fourniture d’un financement adéquat, a indiqué le président égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi lors de son discours à la 28e conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP28).
« L'Égypte réalise la nécessité de renforcer l'action collective pour préserver la planète pour les générations futures, et traiter des graves impacts climatiques dont sont témoins les générations actuelles et des catastrophes qui dépassent les capacités des pays, notamment en développement », a indiqué le communiqué de la présidence.
La conférence COP28 s’est ouverte jeudi à Dubaï, avec l’annonce du lancement du fonds destiné à financer les « Pertes et Dommages » pour les pays vulnérables.
Les activistes, les pays les plus durement touchés par les impacts climatiques et le chef de l'ONU, Antonio Guterres, ont appelé à l'élimination progressive des combustibles fossiles, responsables des trois quarts des émissions de gaz à effet de serre.
Sisi a affirmé la nécessité de respecter ce qui a été convenu lors de la Conférence de Paris sur le climat, soulignant l’importance des principes d’équité, de transition juste et de partage des responsabilités avec des charges différenciées en tant que principes fondamentaux du cadre multilatéral.
« Nous appelons la communauté internationale à prendre des mesures plus ambitieuses lors de la conférence de Dubaï… J’attends avec impatience de sortir de notre conférence avec un cadre international renforcé pour développer la coopération et diriger le soutien financier et technique requis vers les pays en développement », a ajouté Sissi.
Les participants à la conférence vont durant deux semaines assister aux négociations difficiles sur une série de questions qui ont longtemps entravé les avancées sur le climat, à commencer par l'avenir des combustibles fossiles.
Le sentiment d’urgence a été renforcé par un avertissement de l’ONU selon lequel 2023 est en passe de devenir l’année la plus chaude jamais enregistrée, faisant craindre que le monde n’atteigne pas l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 degré Celsius.
« Maintenant, le vrai travail commence », a déclaré jeudi le président de la COP28, Sultan Al Jaber.
Lien court: