Al-Ahram a réussi, un siècle et demi durant, à enregistrer les faits vécus par l’Egypte, qu’ils soient amers ou heureux, à l’heure des victoires comme des défaites. Al-Ahram a, tout au long de son histoire, pu se préserver une place de prédilection dans l’esprit et la conscience du citoyen égyptien, à différents niveaux intellectuel et culturel de la société. Ce journal a excellé à passer au crible l’actualité non seulement égyptienne, mais également arabe et mondiale, quels que soient les thèmes, les détails et les espaces consacrés à chaque dossier, information ou encore article, qui sont tous rédigés en toute crédibilité et exactitude. Année après année, la crédibilité et l’impartialité ont été des dénominateurs communs ayant caractérisé toutes sortes d’écriture à Al-Ahram. Et ce, jusqu’à aujourd’hui, à l’heure où nous célébrons les 50 000 numéros à travers ce numéro documentaire de qualité, qui retrace non seulement l’itinéraire de ce quotidien authentique mais également celui de l’Egypte, voire du monde arabe.
Je crois que le journal Al-Ahram, qui est né depuis de longues années et qui a continué à paraître malgré toutes les difficultés qu’il avait traversées voilà près d’un siècle et demi, s’est transformé en une plateforme d’opinions et de pensées et en un véritable phare d’illumination. Aujourd’hui, il est devenu la véritable locomotive de la presse nationale en Egypte grâce au grand soutien apporté par le leadership politique dirigé par le président Abdel-Fattah Al-Sissi dans son parrainage des médias égyptiens. Il a pu préserver également son rôle de « soft power », qui contribue à renforcer les efforts étatiques dans tous les secteurs.
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