Cette frappe israélienne survient dans un contexte de violences quasi quotidiennes depuis le 13 septembre entre manifestants palestiniens et forces israéliennes de part et d’autre de la barrière de séparation entre Israël et le territoire palestinien de Gaza, contrôlé par le Hamas.

Des Palestiniens ont manifesté à plusieurs reprises après qu’Israël avait fermé le point de passage d’Erez avec la bande de Gaza, décision qu’une ONG israélienne a qualifiée de « punition collective », car elle affecte plusieurs milliers de Palestiniens qui se rendent en Israël pour travailler.

Un drone de l’armée a frappé un poste militaire appartenant au Hamas, a annoncé l’armée israélienne dans un communiqué. Le poste était situé près d’une zone d’où « des assaillants ont tiré sur des soldats de l’armée israélienne lors d’une violente manifestation », a ajouté l’armée, précisant que les soldats ont répondu par des tirs réels.

Deux manifestants ont été blessés par les balles israéliennes lors des affrontements, a indiqué de son côté le ministère de la Santé du Hamas à Gaza, zone soumise à un blocus israélien depuis que le mouvement islamiste y avait pris le pouvoir en 2007. Lundi, des manifestants ont brûlé des pneus et jeté des pierres sur des soldats qui ont répondu par des gaz lacrymogène, selon un journaliste de l’AFP.

Sept Palestiniens ont été tués et près de 100 autres blessés lors de violences à la frontière depuis le 13 septembre, selon le ministère de la Santé du Hamas.