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Haltérophilie : Espoirs de médailles à Riyad

Mirande Youssef , Mercredi, 13 septembre 2023

L’Egypte participe aux Championnats du monde d’haltérophilie à Riyad jusqu’au 17 septembre. Les haltérophiles égyptiens espèrent valider leur qualification olympique pour Paris 2024.

Haltérophilie : Espoirs de médailles à Riyad
Les haltérophiles égyptiens espèrent confirmer leur qualification pour Paris 2024.

Le complexe olympique du Prince Faisal bin Fahd à Riyad accueille cette semaine les Championnats du monde d’haltérophilie, qualificatifs pour les Jeux Olympiques (JO) de Paris 2024. 2 500 athlètes représentant 170 pays participent à ces championnats qui représentent la 2e étape de qualification pour Paris 2024. La première était les Championnats d’Afrique en Tunisie en mai dernier, où l’Egypte a brillé en décrochant 30 médailles : 20 d’or, 5 d’argent et 5 de bronze. La 3e étape sera la Coupe du monde 2024 en Thaïlande. Les haltérophiles doivent, à travers ces compétitions, collecter des points en vue de réaliser un « total olympique ». Les dix premiers de chaque catégorie iront à Paris.

L’Egypte, elle, participe avec 7 haltérophiles : 4 hommes et 3 dames. Les hommes sont Mahmoud Hassan (96 kg), Karim Aboukahla (96 kg), Yasser Salem (102 kg) et Abdelrahman El Sayed (+109 kg). Les dames sont Neama Saïd (71 kg), Sara Samir (76 kg) et Halima Abdelazim (+87 kg). Selon les responsables de la Fédération égyptienne d’haltérophilie, l’équipe masculine a une grande chance de réaliser un exploit. « Après le départ du champion olympique Mohamed Ihab, nous avons créé une jeune équipe avec l’objectif de former des stars capables de rééditer les exploits de l’ancienne génération. L’équipe comporte des jeunes, mais aussi des haltérophiles plus âgés et plus expérimentés. Parmi ces jeunes, il y a Mahmoud Hassan, qui a remporté 3 médailles d’or aux Championnats du monde juniors au Mexique en 2022 », assure Alaa Kamel, directeur technique de la sélection. Selon lui, les espoirs portent également sur la star de la sélection Karim Aboukahla (27 ans) qui est l’haltérophile le plus expérimenté de la sélection et qui a réalisé plusieurs exploits. « Il a décroché 3 médailles d’or aux Championnats d’Afrique en Tunisie et 3 médailles d’or aux Jeux africains 2019 », assure Alaa Kamel.

Dames, rééditer l’exploit de 2017

Côté féminin, l’équipe d’Egypte compte sur plusieurs stars qui peuvent faire des exploits. La première est Sara Samir, 25 ans, médaillée de bronze aux JO de Rio 2016 et championne du monde 2017. « Sara a été suspendue pour deux ans pour dopage en janvier 2019. Elle a fait un fort come-back en décembre 2022 en raflant 3 médailles d’or aux Championnats du monde en Colombie et 3 médailles d’or aux Championnats d’Afrique dans la catégorie des 76 kg. En 2023, elle sera dans la catégorie des 81 kg. Rappelons qu’elle a raflé 3 médailles d’or aux Championnats d’Afrique en mai dernier. Elle est l’une des grands favoris pour une médaille d’or », ajoute Alaa Kamel. La deuxième star est Neama Saïd (21 ans) qui a décroché une médaille d’argent aux Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) 2018 et 2 médailles aux Championnats du monde juniors en 2022 en Grèce. Elle est championne d’Afrique depuis 2019. La 3e est Halima Abdelazim (27 ans), championne d’Afrique depuis 2019 et 6e aux Championnats du monde 2022.

L’Egypte souhaite rééditer l’exploit des Mondiaux de 2017 lors desquels elle a raflé 4 médailles d’or. En effet, la sélection n’a pas participé aux Mondiaux 2019 en raison de sa suspension pour dopage. L’Egypte a été condamnée à 2 ans de suspension et à une amende de 200 000 dollars pour dopage. La sélection égyptienne d’haltérophilie a été écartée des JO de Tokyo. C’était un coup dur pour un pays où l’haltérophilie a rapporté 11 médailles, dont 5 d’or, sur un total de 31 médailles décrochées au cours de ses 22 participations aux JO. En 2022, la sélection a retrouvé le chemin des compétitions, et depuis, les haltérophiles égyptiens enchaînent les exploits. « L’Egypte a une grande chance de retrouver ses années de gloire grâce à ces haltérophiles qui sont très talentueux et qui se sont bien préparés pour être à la hauteur de cette compétition. Ils ont effectué un stage fermé de 3 mois au Centre olympique de Maadi », conclut Alaa Kamel.

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