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Des corridors au service du développement

May Atta , Samedi, 02 septembre 2023

Créer des corridors logistiques et maximiser leurs capacités figurent parmi les principaux axes de la stratégie visant à faire de l’Egypte une plateforme logistique mondiale. Voici les projets les plus importants.

Des corridors au service du développement

Corridors agricoles

En Egypte, l’agriculture n’occupe que 4 % de la superficie totale du pays. Afin d’étendre la zone productive, d’importants efforts ont été mis en oeuvre pour mettre en valeur les terres désertiques et développer de nouvelles régions. Le gouvernement a lancé à cet effet des mégaprojets tels que celui du nouveau Delta afin d’augmenter la superficie des terres agricoles de 30 %. Pour faciliter le transport des produits agricoles, l’Egypte ne cesse d’améliorer ses infrastructures pour renforcer le réseau logistique agricole. Ainsi, le projet du nouveau Delta est situé le long de l’autoroute Rod Al-Farag-Al-Dabaa, à proximité des ports d’Alexandrie, d’Al-Aïn Al-Sokhna, de Damiette et de Borg Al-Arab, ainsi que des aéroports de l’ouest du Caire. Il se raccorde aux principaux axes routiers et aux nouvelles villes. D’autres autoroutes comme l’arc nord-est et celle de Suez-Ismaïliya sont des axes vitaux pour le transport et le commerce des produits agricoles, surtout ceux des terres de bonification agricole des gouvernorats de Charqiya, Ménoufiya et Guiza.

Corridors industriels

L’Egypte a réalisé des progrès significatifs dans le domaine industriel. 17 complexes industriels ont été créés dans 15 gouvernorats, comprenant un total de 5 046 unités industrielles avec un coût de 10 milliards de L.E. Le gouvernement a construit et développé plusieurs couloirs logistiques pour desservir ces zones industrielles et faciliter le transport de leur production. Parmi les autoroutes construites, on note l’arc nordest qui desservit la zone industrielle de Qoweisna à Ménoufiya, l’autoroute Suez-Sokhna qui desservit la zone industrielle de Sokhna, de même que l’autoroute du 6 Octobre-Oasis qui relie la zone industrielle du 6 Octobre.

Corridors de services

L’Egypte s’emploie à relancer l’industrie du tourisme et à attirer davantage de touristes pour visiter les sites archéologiques et les musées. Cette stratégie vise à améliorer la qualité des services présentés aux touristes à travers le développement d’un réseau de transport pour faciliter les visites touristiques. Elle cherche également à faciliter le déplacement des citoyens entre les gouvernorats. Parmi les projets importants figurent la route Wadi Al- Natroune-Al-Alamein, d’une longueur de 135 km, la route Haute-Egypte-mer Rouge (Sohag-Safaga), de 180 km, la route libre Choubra-Banha, de 40 km, et la route Le Caire- Suez qui fait 70 km.

Corridors du secteur minier

L’Egypte cherche à développer ses richesses minières et renforcer les partenariats étrangers. A cette fin, le gouvernement a construit et développé des autoroutes pour desservir les mines, les carrières de calcaire et les gisements pétroliers. Parmi ces projets figurent la route Sohag-Safaga qui desservit les mines de phosphate d’Abou-Tartour, la route de Galala qui desservit les carrières de calcaire à Galala, la route Suez-Sokhna qui lie les régions pétrolières et minières à Sokhna et la route du 6 Octobre-Oasis, reliant les régions pétrolières et minières aux oasis, dans le désert occidental.

Corridors du secteur commercial

L’Egypte cherche à faciliter le transport des passagers et des marchandises pour stimuler le commerce intérieur et extérieur. Parmi les autoroutes qui facilitent ce genre de transport, on note la route Tochka-Arqin qui relie l’Egypte au Soudan, ainsi que le projet Le Caire-Le Cap, en Afrique du Sud. D’autres axes ont été construits pour faciliter le transport des marchandises et des passagers entre l’est et l’ouest du Nil.

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