L’ambassadeur de France en Egypte, S.E. M. Marc Baréty, aux côtés des présidents des banques nationales égyptiennes lors de la signature du programme Finance en commun.
La France figure parmi les pays qui ont signé de nombreux accords de partenariat avec le gouvernement égyptien à l’occasion de la COP27. Par l’intermédiaire de son institution de financement du développement, l’Agence Française de Développement (AFD), la France a signé avec le gouvernement égyptien plusieurs accords de financement-clés contribuant à l’initiative Nexus of Water, Food & Energy (NWFE) (le lien entre l’eau, l’alimentation et l’énergie), ainsi que des accords de partenariat pour la transition climatique (E-PACT). La cérémonie de signature s’est tenue sous les auspices et la participation du premier ministre, Moustapha Madbouli, au pavillon égyptien dans la zone bleue de la COP27. La France était représentée par Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, S.E. M. Marc Baréty, ambassadeur de France en Egypte, Rémy Rioux, directeur général de l’AFD, et Clémence Vidal de la Blache, directrice pays de l’AFD Egypte.
La France a annoncé qu’elle mobiliserait 100 millions d’euros de prêts concessionnels pour le pilier énergie de l’initiative NWFE pour les deux prochaines années. « La France, à travers le groupe AFD, est un partenaire historique des transitions durables de l’Egypte, avec 3,1 milliards d’euros investis en 15 ans. La NWFE est un exemple inspirant d’action climatique multipartite, et ce soir, je suis fière de réaffirmer notre engagement envers l’ambition de transition juste de l’Egypte », a déclaré Zacharopoulou. L’AFD s’est également engagée dans l’initiative NWFE+ pour soutenir les transports urbains bas carbone, accessibles et efficaces.
Outre la NWFE, les accords de financement bilatéraux signés mettent l’accent à la fois sur l’adaptation (gestion des eaux usées dans le sud du Caire à Hélouan) et l’atténuation (transport urbain à Abou-Qir, hydrogène vert), ainsi que sur la mobilisation du secteur financier pour renforcer le financement climatique (collaboration institutionnelle avec le ministère de l’Environnement et le Pnud). « Grâce à ces signatures, la France est en bonne voie pour fournir les 1,25 milliard d’euros de financements souverains concessionnels d’ici 2025 que nous avons promis, contribuant ainsi aux objectifs de la Vision 2030 du gouvernement égyptien et de ses engagements climatiques », a déclaré Rémy Rioux.
Finance en commun
L’AFD a également lancé, avec les trois grandes banques nationales égyptiennes, la Banque Nationale d’Egypte (BNE), la Banque Misr et la Banque du Caire, le programme « Finance en commun » en Egypte. Il comprend des lignes de crédits et des subventions d’un montant total de plus de 153 millions d’euros, dont une subvention de 13,25 millions de l’Union européenne. Les programmes de financement en commun sont conformes au système financier égyptien dans sa contribution aux objectifs de la « Vision 2030 ». « L’Egypte présente les caractéristiques idéales pour le développement d’une opération Finance en commun réussie et peut servir à montrer la voie à suivre pour les banques publiques du monde entier », a souligné Rémy Rioux. D’autre part, des compagnies françaises engagées sur le marché égyptien et travaillant en étroite collaboration avec les autorités égyptiennes ont eu des activités évidentes à Charm Al-Cheikh. C’est ainsi qu’a été inaugurée à Charm Al-Cheikh la plateforme de la soutenabilité, en présence de l’ambassadeur de France en Egypte, S.E. M. Marc Baréty, de la ministre de l’Environnement, Yasmine Fouad, du ministre du Transport, Kamel Al-Wazir, et du gouverneur du Sud-Sinaï, Khaled Fouda. Tout au long de la COP27, cette plateforme a présenté les solutions technologiques. De plus, l’ambassadeur de France, accompagné du ministre égyptien des Télécommunications et de la Technologie de l’information, Amr Talaat, a participé à l’événement du groupe français ATOS à l’occasion de l’annonce de son nouveau plan d’investissement en Egypte qui consiste à faire de l’Egypte une plateforme mondiale pour l’exportation de services numériques, créant ainsi de nouvelles opportunités d’emploi pour les jeunes Egyptiens.
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