L’édition de L’Egypte peut au féminin a coïncidé avec l’année de la femme égyptienne.
La conférence « L’Egypte peut par l’industrie » est la sixième d’une série de conférences nationales sous le titre « L’Egypte peut », dont l’objectif est de connecter les cerveaux de l’Egypte à l’étranger à leur patrie et de les associer au développement du pays. L’histoire a commencé en 2013 lors d’un programme télévisé appelé « L’Egypte peut » qui accueillait des savants égyptiens vivant à l’étranger. Ce programme a eu un grand succès. De là est née l’idée d’organiser des conférences sous le même titre afin de profiter des connaissances et de l’expérience de ces savants dans les divers domaines. Sous les auspices du ministère de l’Immigration et des Affaires des Egyptiens à l’étranger, la première conférence a vu le jour en décembre 2016 à Hurghada sous le titre « L’Egypte peut avec les savants égyptiens à l’étranger ». 30 savants et experts égyptiens y ont participé. Elle a été suivie de 5 autres éditions. En juillet 2017, Le Caire a accueilli « L’Egypte peut au féminin » qui a coïncidé avec l’Année de la femme égyptienne, puis Louqsor a accueilli, en février 2018, « L’Egypte peut avec les fils du Nil » avec la participation de savants égyptiens dans les domaines de l’agriculture, de l’irrigation et de la gestion des ressources hydriques. En décembre 2018, la 4e édition s’est tenue à Hurghada sous le nom « L’Egypte peut par l’éducation » pour discuter des moyens de développer le processus éducatif égyptien, alors que les deux dernières éditions ont été organisées à la Nouvelle Capitale administrative. Il s’agit de « L’Egypte peut par l’investissement et le développement » en octobre 2019 avec la participation de savants, d’investisseurs et d’hommes d’affaires égyptiens et « L’Egypte peut par l’industrie » organisée cette semaine. Près de 300 savants et experts égyptiens venus de plus de 30 pays ont répondu à l’appel et ont participé à ces conférences pour réaliser la vision Egypte 2030 en coopération avec 19 ministères et organismes gouvernementaux. Des représentants des différents organismes, ainsi que des journalistes, des hommes de médias, des étudiants et des personnalités publiques ont aussi participé à ces conférences.
Des réalisations concrètes
Grâce à ces conférences et avant cette édition, plus de 2790 jeunes Egyptiens ont bénéficié de stages de formation et de bourses d’études à l’étranger. La coopération entre les savants et les ministères égyptiens a porté ses fruits. Un accord a été conclu entre le ministère de la Production militaire et le professeur Abdel-Halim Omar pour fabriquer dans les usines de la production militaire un engin qui aplanit l’asphalte sous le nom de « Al-Haras Amir », alors que le Dr Hicham Al-Askari a offert à l’Egypte le premier atlas solaire renouvelable en coopération avec le ministère de l’Electricité. De plus, les professeurs Hoda et Wajih Al-Maraghi ont développé un plan pour appliquer les concepts de la « quatrième révolution industrielle » pour la première fois en Egypte, alors que l’inventeur Dr Mohamad Mahmoud a annoncé la fabrication de la première plaque informatique égyptienne, une étape vers l’implantation de l’industrie informatique en Egypte. Par ailleurs, l’Autorité du Canal de Suez a bénéficié de l’expérience du Dr Mansour Al-Matbouli dans un projet de pisciculture qui vise à créer 4 000 bassins piscicoles sur une superficie de 7 500 feddans grâce aux eaux du canal.
Un autre résultat de ces conférences : deux écoles ont été développées au Caire par le Centre de développement durable de l’Université américaine du Caire sous la supervision du Dr Hani Sweilem, professeur de gestion des ressources hydriques et de développement durable dans le cadre du projet « L’école de 2030: l’éducation pour le développement durable ». Dans ce même contexte, on a créé en avril 2019 la fondation « L’Egypte peut » qui est le couronnement de 3 années de contacts permanents avec les savants égyptiens dans le monde. Cette fondation vise à créer une base de données sur les cerveaux égyptiens à l’étranger dans le cadre des directives politiques visant à associer les savants et les experts égyptiens aux efforts du développement durable.
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