L’Egypte était représentée par trois tenniswomen à la Coupe Billie Jean King.
Les tenniswomen égyptiennes sont devenues un modèle de réussite sur la scène tennistique égyptienne à la suite de l’exploit qu’elles ont réalisé lors de la Coupe Billie Jean King (ex-Fed Cup). La Coupe Billie Jean King, appelée Coupe de la Fédération jusqu’en 1994, puis Fed Cup jusqu’en septembre 2020, est un tournoi mondial de tennis féminin disputé par des équipes nationales, considérée comme l’équivalent de la Coupe Davis chez les hommes.
Cette victoire est le résultat de 5 matchs dont 4 ont été remportés par l’Egypte. Suite à cette performance, les tenniswomen égyptiennes ont pu accéder, pour la première fois de leur histoire, au groupe I euro-africain. En fait, l’Egypte est représentée par 3 joueuses, à savoir Mayar Sherif (62e WTA), Rana Sherif (192e WTA) et Sandra Samir (419e WTA). Selon Moustafa Naim, directeur technique de la sélection, l’Egypte a eu la chance cette année pendant le tirage au sort qui l’a placée dans la poule A regroupant la Norvège et la Grèce. L’Egypte a battu la Norvège 2-1 et la Grèce 2-1. « Les tenniswomen égyptiennes avaient une grande opportunité de réaliser cette victoire devant leurs adversaires qui sont moins classées qu’elles. Mayar Sherif était la mieux classée parmi toutes les joueuses qu’elle a affrontées », assure Naim. Mais leur mission n’était pas facile lors du match final, où l’Egypte a fait face à la sélection lituanienne, vainqueur du groupe B. « En finale, l’Egypte a joué deux matchs, le premier était un match nul 1-1 joué par Mayar Sherif face à la Lituanienne Justina Mikulskgte (279e WTA). C’était l’un des matchs les plus difficiles, car la joueuse Justina Mikulskgte, bien qu’elle soit moins classée, a fait preuve d’un très haut niveau de jeu. Lors du deuxième match, Sandra Samir a battu la Lituanienne André Lukosiute (1098e WTA) sur le score de 2 à 1 », ajoute Naim. Grâce à ces résultats, l’Egypte a pu réaliser son objectif : éviter de rester dans le groupe II euro-africain ou bien d’être reléguée en groupe III.
En fait, l’Egypte a réussi à accéder au groupe II euro-africain en 2019 grâce à Mayar Sherif, qui a battu son adversaire norvégienne. En 2020, la coupe a été annulée à cause de l’arrêt des activités sportives à la suite de la crise sanitaire du Covid-19. En 2021, l’Egypte a pu garder sa place en groupe II grâce à Mayar Sherif, qui a battu la tenniswoman de Moldavie, Anastasia Vdovenco. Cet exploit était, en fait, attendu, vu notamment la participation de la star de la sélection, Mayar Sherif, qui a augmenté les chances de victoire de l’Egypte. « Mayar a joué un rôle très important au sein de l’équipe. Elle est la joueuse la plus expérimentée et la mieux classée de la sélection. Son expérience dans les compétitions internationales est forcément un atout majeur pour l’Egypte », dit-il. Le vrai défi de l’Egypte sera en groupe I, où la compétition sera très tendue face à des sélections de très haut niveau. « La concurrence en groupe I est très serrée, car il renferme de très bonnes sélections. Les tenniswomen égyptiennes auront donc beaucoup de travail pour être à la hauteur des espérances », conclut-il.
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