La lutteuse Samar Hamza a fait une apparition remarquable en pointant à la 4e place lors de la troisième édition du tournoi international Ranking Series, organisé par la Fédération internationale de lutte et qui regroupe les meilleurs lutteurs et lutteuses du monde en vue d’améliorer leur classement mondial. « C’est un honneur pour moi d’être la première lutteuse égyptienne à réaliser un tel exploit pour la lutte féminine. Je suis classée 4e dans le classement mondial. C’est un bon indicateur pour que je sache où en est mon niveau et pour que je me teste avant les échéances à venir », explique Samar avec fierté. En fait, il s’agit de sa deuxième participation à ce tournoi international lors duquel elle a occupé une 2e place mondiale en décembre 2022.
Samar a fait un bon parcours. En 8es de finale, elle a battu l’Indienne Preet Kaur Gursharan sur un score de 9 à 6. En quarts de finale, elle a été battue par la lutteuse kazakhe Gulmaral Yerkelayeva sur le score de 4 à 10. « J’avais tous les atouts nécessaires pour gagner le match face à mon adversaire kazakhe, mais je n’étais pas en bonne forme, j’ai perdu beaucoup d’énergie à la fin du match, permettant à mon adversaire de prendre le dessus. Il ne s’agit pas pour moi d’une régression de mon niveau mais d’une malchance », explique Samar.
Les exploits de Samar sont le fruit de longues années de travail et de persévérance. Depuis qu’elle s’est mise à pratiquer la lutte à l’âge de 16 ans, elle s’assume totalement dans ce sport qui exige non seulement une puissance physique et musculaire, mais aussi une volonté de fer. « C’est un sport très difficile et la plupart des lutteuses abandonnent très tôt. Je suis un programme d’entraînement à la lettre depuis 2012. J’ai également négligé toutes les critiques qui entourent la pratique féminine de ce sport, considéré comme un sport de combat masculin. Mais j’avais une volonté de fer qui m’a aidée à mettre de côté tous ces préjugés », ajoute-t-elle.
Les ambitions de Samar n’ont pas de limites. Son graal reste toujours une médaille olympique à Paris 2024. « Je rêve d’une médaille olympique afin que la lutte féminine s’impose comme une discipline phare en Egypte. Pour la prochaine période, je vais travailler avec mon entraîneur pour garder mon niveau et pour travailler ma technique de jeu. Je suis consciente que je suis sur le point de parvenir à mon rêve. C’est pour cette ambition que je vais travailler ardemment et me donner toute entière à l’entraînement », conclut la jeune lutteuse.
Les importantes médailles de Samar
2016 à 2018 : Médaille d’or aux Championnats d’Afrique.
2016 : 12e place aux JO de Rio.
2018 : 5e place aux Championnats du monde.
2019 : Médaille de bronze aux Jeux africains.
2020 : Médaille d’or aux Championnats d’Afrique.
2021 : Médaille d’argent aux Championnats du monde de Norvège.
2021 : 10e place aux JO de Tokyo.
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