C’est dans la ville de Tororo en Ouganda que l’Organisation arabe pour l’industrialisation (AOI) vient de construire une centrale solaire qui fonctionnera avec des cellules photovoltaïques et sera d’une capacité de 4 mégawatts. Les panneaux solaires installés dans la centrale ont été produits par la Société arabe des énergies renouvelables (ARECO) de l’AOI, sous la supervision du ministère de l’Electricité et des Energies renouvelables qui se chargera de former des techniciens en Ouganda sur les travaux de maintenance et le suivi continu. Ce projet vise à améliorer la dépendance de pays vis-à-vis des ressources renouvelables et diminuera la demande sur le pétrole. « L’AOI se tourne vers l’exécution de projets d’énergie renouvelable dans de nombreux pays d’Afrique, vu notamment l’orientation vers l’optimisation de l’énergie solaire comme source énergétique propre pour générer de l’électricité », a déclaré Abdel-Moneim Al-Terras, président de l’AOI, assurant que « l’organisation disposait d’un plan ambitieux pour répondre aux besoins des marchés locaux et africains en matière de production d’électricité à partir de l’énergie solaire ». « Nos capacités industrielles et les lignes de production seront soutenues par des systèmes numériques modernes de fabrication pour obtenir des plaques solaires haut de gamme nous permettant de concurrencer sur le marché mondial », affirme-t-il.
Les projets d’énergie renouvelable mis en oeuvre par l’AOI viennent en fait dans le cadre de l’Initiative égyptienne pour le développement dans les pays du bassin du Nil. En effet, l’AOI participe aux différents projets de développement exécutés dans tous les pays du continent africain. L’organisation soutient notamment des projets d’énergie renouvelable, à travers l’Initiative égyptienne pour le développement dans les pays du bassin du Nil. Il s’agit d’une initiative visant à réduire le déficit énergétique sur le continent et aider ce dernier dans ses efforts pour développer les énergies renouvelables et réduire les pénuries énergétiques.
Depuis 2017, l’Egypte a établi de nouveaux records dans l’énergie solaire. Elle lance d’autres centrales solaires au Congo, en Tanzanie, en Erythrée, en Somalie et au Sud-Soudan, avec des capacités allant de 2 à 4MW. L’Egypte est aussi membre des pays de East African Power Pool (EAPP), qui mène actuellement une étude pour relier ce groupement de l’EAPP et le South African Power Pool (SAPP). Objectif : la création d’un axe énergétique s’étendant du nord du Cap au sud du Caire, reliant ainsi les marchés de l’électricité de l’Afrique de l’Est et du Sud. L’Egypte fait également partie de toutes les activités liées au groupement énergétique des pays d’Afrique de l’Est.
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