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Célébrer le traducteur

Dina Kabil, Lundi, 08 octobre 2012

Al-Ahram Hebdo se joint aux célébrations consacrées à la journée du traducteur le 15 octobre. Il signe présent avec les 24 institutions culturelles qui ont répondu à l’appel du Centre national de la traduction, sous la nouvelle présidence de Camélia Sobhy. L’initiative vise à consacrer tous les ans un jour dédié au traducteur, soldat inconnu, voire médiateur qui facilite le dialogue entre deux cultures et deux visions du monde. Parmi les institutions participantes, entre autres, figurent notamment la faculté Al-Alsun (les langues) de l’Université de Aïn-Chams, le Fonds du développement culturel, la Bibliotheca Alexandrina, des maisons d’édition comme Dar Afaq et Al-Kotob Khan.

De plus, le choix de cette journée n’est pas fortuit. Il coïncide avec la commémoration de l’anniversaire de Rifaa Al-Tahtawi, pionnier de la traduction moderne en Egypte, celui qui a fondé l’école de traduction.

Al-Ahram Hebdoprésente l’initiative de la journée du traducteur de Camélia Sobhy, trace un portrait du grand traducteur du russe, mais surtout du français vers l’arabe, Béchir Al-Sébaï, et traduit comme toutes les semaines un texte arabe, cette fois-ci un extrait du roman du syrien Mamdouh Azzam.
Ainsi, la page Littérature a toujours célébré, sur un plan hebdomadaire, et depuis la fondation du journal en 1994, le Traducteur. A travers les plumes du feu Djamel Si-Larbi, de Mohamad Séhaba, Soheir Fahmi, Dina Heshmat et Suzanne Lackany, les récits littéraires arabes sont rendus en français non pas comme un simple transfert d’une langue à l’autre, mais comme un travail de créativité parallèle. Et ce, tout au long des 16 ans dans lesquels la page Littérature a présenté l’actualité littéraire présentant les écrivains arabes et pas seulement égyptiens : présenter les nouveautés des maisons d’éditions, célébrer les écrivains lauréats de prix littéraires, commémorer la mémoire des pionniers, mettre la lumière sur les jeunes talents sans omettre la traduction laborieuse de la poésie arabe. Tout en soulignant et en reflétant les efforts des maisons d’édition françaises, à l’instar d’Actes Sud, qui présente au lecteur francophone le récit arabe. Dans l’attente de célébrer cette accumulation de textes dans des anthologies littéraires appropriées, il ne nous reste qu’à féliciter du fond de notre cœur le traducteur.

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