— La pandémie a révélé le besoin de mettre en place des mécanismes «
d’alerte précoce », vu que l’OMS n’a reconnu le coronavirus comme pandémie mondiale que le 11 mars, soit 4 mois après son apparition. Cette perte de temps aurait pu sauver l’humanité et accélérer son extermination.
— La pandémie a dévoilé la nécessité d’élargir les prérogatives de l’OMS à l’instar du Conseil de sécurité chargé de préserver la paix et la sécurité mondiales, étant donné son rôle dans la préservation de la santé de l’homme. Il s’agit donc d’élargir son rôle pour tirer la sonnette d’alarme, inciter les pays à coopérer et à transférer honnêtement leurs expériences, et à encourager les communautés médicales et scientifiques mondiales à affronter les dangers.
— La nécessité d’affronter toutes formes d’inégalité qui ont trait au droit à la santé, notamment un accès équitable aux vaccins et aux différents remèdes.
— Assurer impérativement toutes les formes de soutien et de protection à la femme contre les menaces sanitaires et non sanitaires.
— Elaborer impérativement des programmes de protection des enfants dans les régions pauvres et marginalisées.
— Etablir des programmes de soutien supplémentaires en faveur des réfugiés et des immigrés dans les périodes de crise, notamment les crises médicales.
— Adopter des systèmes éducatifs plus flexibles et plus dynamiques de manière à ce que l’enseignement soit un processus continu qui ne s’interrompt pas en temps de crise.
— Souligner le droit à la numérisation et la nécessité de combler les fossés au niveau des connaissances.
— Elaborer un nouveau contrat social entre l’Etat, les citoyens et la société civile pour faire face aux cas urgents durant la pandémie.
— Souligner le rôle de la force douce pour faire face aux crises et aux aspects négatifs auxquels sont confrontées les sociétés, comme les crises sanitaires.
— Souligner le rôle de la société civile dans le renforcement des droits de l’homme et son importance en tant que pilier de la construction d’un monde meilleur après la pandémie.
— Le centre adresse une recommandation aux instances législatives pour revoir les périodes de détention provisoire et pour trouver des mécanismes qui permettent d’éviter le prolongement de ces périodes.
— Le centre invite les institutions de la société civile égyptienne à lancer un partenariat permanent avec le centre, afin de renforcer le dynamisme positif relatif aux droits de l’homme.
— Le centre invite les bureaux régionaux des organisations internationales en Egypte à élaborer un cadre de collaboration plus global et plus dynamique pour créer des contacts permanents et des canaux de coopération et d’action.
— Le centre confirme son intention de transformer la conférence actuelle en une conférence annuelle à laquelle seront conviés tous les partenaires du centre en Egypte et à l’étranger, afin de soutenir le dossier des droits de l’homme au niveau du monde et de consolider les outils qui permettent de le traiter.
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