La direction des Frères musulmans, qui entraîne ses partisans vers un suicide collectif, souffre d’un état maladif alors que le peuple a prouvé pour la deuxième fois en moins d’un mois que la confrérie ne parviendra pas à le soumettre à ses objectifs.
Les membres de la confrérie qui ne participent pas à la violence qu’exercent certains ne sont pas conscients qu’ils sont en train de détruire leur histoire qui s’étend sur plus de huit décennies et qu’ils participent à un état de suicide collectif imposé par les preneurs de décision. Les dirigeants des Frères musulmans ont raté une occasion historique de briller et ont entraîné l’Egypte dans un tunnel obscur. Il est malgré tout fort étrange qu’il n’y ait, parmi les dirigeants de premier rang ou de second rang, un seul homme sage ou courageux pour s’opposer au choix désespéré imposé par les preneurs de décision.
L’escalade permanente de la tension place les Frères face au peuple dans ce qui ressemble à une déclaration de guerre contre la société. Elle n’est que l’expression d’un choix dramatique qui ne peut se terminer que par un suicide collectif. Jamais un organisme, quelle que soit sa force, n’a réussi à vaincre tout un peuple. A chaque manifestation qui dégénère en affrontements avec les services de sécurité, les Frères perdent une partie de leur crédit. Un crédit qui est déjà quasiment épuisé. A chaque fois que des centaines ou des milliers de Frères tentent de paralyser Le Caire ou les autres villes du pays, l’animosité et la haine du peuple augmentent contre eux. Cependant, ils insistent avec force.
Je suis étonné de l’inaction de ceux qui connaissent les répercussions des choix de la confrérie. Ils doivent élever haut leurs voix, afin de sauver leur confrérie. La confrérie a attendu plus de huit décennies pour arriver au pouvoir. Aujourd’hui, elle semble au bord du suicide collectif.
Lien court: