« La protection des populations contre les épidémies est la responsabilité du monde entier. La pandémie de coronavirus a montré l’importance de la coopération mondiale pour produire un vaccin efficace qui devrait être équitablement accessible à tous ». C’est ce qu’a déclaré le président Abdel-Fattah Al-Sissi, dans un discours enregistré au sommet mondial sur les vaccins, qui s’est tenu jeudi 4 juin par visioconférence par le Royaume-Uni. Un sommet qui a réuni plus de 50 pays, représentés par plus de 35 chefs d’Etat et de ministres des Affaires étrangères et de la Santé.
Selon Bassam Radi, porte-parole de la présidence, ce sommet mondial virtuel s’est tenu pour mobiliser les ressources financières nécessaire à la fourniture de vaccins pour les pays en développement et la reconstitution du stock de l’Alliance mondiale du vaccin pour la période 2021-2025, afin de préserver la santé de 800 millions d’enfants dans le monde. Ce sommet vise à « inviter les donateurs à mobiliser des fonds pour aider l’alliance à remplir ses obligations en fournissant des capitaux aux entreprises qui produisent des vaccins pour garantir la continuité des programmes de vaccination des enfants dans les pays en développement, en particulier à la lumière de la pandémie de coronavirus », a ajouté Radi. Selon l’OMS, un futur vaccin contre le nouveau coronavirus devait être considéré comme un « bien public mondial ». La crise du coronavirus a provoqué la suspension des programmes de vaccination dans un certain nombre de pays en raison du manque d’approvisionnement mondial en médicaments et vaccins. La course aux vaccins et aux traitements mobilise actuellement de grandes firmes pharmaceutiques pour freiner la propagation de cette pandémie de coronavirus qui a fait plus de 40000 morts dans le monde.
Les messages de l’Egypte
Lors de son discours enregistré, le président a salué l’initiative britannique d’organiser ce sommet, qui « survient à un moment crucial de la crise sanitaire mondiale du nouveau coronavirus ». Le président a également souligné l’importance que l’épidémie du Covid-19 ne détourne pas l’attention de la communauté internationale des autres maladies contagieuses et la nécessité de déployer des efforts conjoints pour fournir des vaccins traditionnels et de reprendre les campagnes de vaccination contre les maladies mortelles. Le président Sissi a indiqué que l’Egypte suivait les expériences en cours pour parvenir à un vaccin contre le coronavirus et la coopération scientifique à cet égard par le biais des autorités égyptiennes de recherche, en plus de la volonté de l’Egypte depuis le début de la crise de fournir une aide à certains pays amis pour atténuer les répercussions de la pandémie. Depuis le début de la crise, l’Egypte a envoyé des aides médicales à un certain nombre de pays, afin de surmonter la crise du coronavirus: la Chine, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Italie, le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo et la Zambie.
Quant au domaine des recherches scientifiques, l’Egypte a mené le plus grand nombre d’essais cliniques au Moyen-Orient et en Afrique dans le but d’aider à trouver un traitement contre le nouveau coronavirus. Le nombre de recherches cliniques menées par l’Egypte au cours de la dernière période s’élevait à 50 parmi 64 recherches en Afrique.
A la fin de son discours, le président Sissi a souligné que l’Egypte est prête à « transmettre son expérience réussie dans la mise en oeuvre de programmes de vaccination obligatoire, en plus de se préparer à contribuer à la recherche et à la fabrication de vaccins ».
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