« C’est décevant, bien sûr, mais si l’on pense à la santé des athlètes et des spectateurs, je comprends que tenir les JO comme prévu n’était pas du tout faisable, car cela aurait été au détriment de la sécurité des athlètes. En plus, je n’ai pas encore terminé mon parcours de qualification olympique, qui devrait prendre fin en avril ».
L’athlète poursuit : « La chose qui me faisait rêver, me lever tous les matins, me faire accepter tous les sacrifices, me motivait à chaque séance et guidait la plupart de mes choix, cette chose n’est plus là. J’avais reporté d’une année mes études universitaires aux Etats-Unis, où j’étudie l’ingénierie, pour me consacrer entièrement à l’entraînement en préparation des défis de la saison 2020, dont le plus important était les JO de Tokyo 2020. Cette année perdue dans mes études m’inspire un mélange de sentiments. Il y a le regret, la déception, le soulagement et la détermination ». S’il avoue être désemparé, Hamza s’efforce de voir le côté positif en restant déterminé et préfère prendre ce report du côté positif : « C’est bien pour tous les sportifs, on sera tous plus à l’aise, pas dans l’obligation de tout faire pour se préparer. Cela me libère un peu d’un poids de m’entraîner sous ces circonstances difficiles. Mais je suis certain que je me battrai au mieux, je donnerai 100 % de mon énergie pour décrocher une médaille. Mes rêves ne sont pas annulés, seulement reportés », dit Hamza.
Hamza est le premier escrimeur égyptien à se hisser à la première place du classement mondial junior, en 2019. Il a réalisé un très bon début de saison en occupant la première place à la Coupe du monde de France en janvier. Il est né aux Etats-Unis et s’entraîne depuis l’âge de 4 ans dans une académie américaine pour la formation d’escrimeurs appartenant à son père.
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