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Amr Hélal : L’Afrique est un marché-clé pour nous

Marwa Hussein, Mardi, 26 novembre 2019

Dans un entretien accordé à Al-Ahram Hebdo, Amr Hélal, directeur général Afrique du Nord auprès de la banque d’investissement Renaissance Capital, évoque les activités de cette dernière et les opportunités d’investissement sur le continent noir.

Amr Hélal

Al-Ahram Hebdo : Quelle est l’envergure de Renaissance Capital en Afrique ?

Amr Hélal : Renaissance Capital est une grande banque d’investissement internationale qui sert de passerelle aux investisseurs internationaux qui veulent accéder aux marchés émer­gents et frontaliers. Nous sommes présents en Afrique depuis plus de 20 ans et bien implantés sur le continent, avec ses 54 pays et ses blocs régionaux. Renaissance Capital n’investit pas seule, mais facilite les investis­sements sur le continent africain et ailleurs pour les investisseurs intéressés par les mar­chés frontaliers et émergents. L’Afrique est un marché-clé pour nous.

— Quels sont les principaux pays et sec­teurs en matière de flux des transactions et d’investissement de la part des clients ?

— En tant que banque d’investissement sur marchés émergents et frontaliers, nous agis­sons comme une passerelle. A titre d’exemple, nous donnons accès aux investisseurs à plus de 50 marchés à travers le monde, avec des opérations en Afrique, en Asie centrale, en Europe de l’Est, en Amérique du Nord et au Moyen-Orient. En Afrique, l’Egypte est un marché-clé, avec de nombreux secteurs susci­tant l’intérêt des investisseurs, surtout après l’importante réforme qui a entraîné une croissance du PIB de 5 %. Le Maroc et le Kenya constituent également deux marchés importants.

— Quels sont les avan­tages et les inconvénients d’investir en Afrique ?

— Bien que l’on ne puisse pas généraliser, vu que c’est un grand continent comptant 54 pays, l’Afrique présente des opportunités d’investis­sement très intéressants pour les investisseurs internationaux. En effet, l’Afrique compte une population jeune et l’urbanisation fait qu’elle a besoin d’investis­sements importants et continus dans les infrastructures matérielles et immatérielles. Elle représente, en outre, un marché local important, avec une demande pour des biens et des services. Comme tout investisseur dans les marchés émergents ou frontaliers, celui qui investit en Afrique s’attend à ce que les rendements reflètent le risque accru qui y est associé.

— Estimez-vous que le continent africain offrira de bonnes possibilités d’investisse­ment à l’avenir ?

— Le continent africain a offert, offre et continuera d’offrir des opportunités d’inves­tissement attrayantes, favorisées par la démo­graphie, l’urbanisation et des marchés locaux en croissance.

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