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Condamnations unanimes

Ghada Ismaïl, Mardi, 02 avril 2019

La décision de Trump de reconnaître la souveraineté israélienne sur le Golan a provoqué de nombreuses réactions hostiles de par le monde. En voici les principales.

Syrie :

« Trump n’a ni le droit ni l’autorité légale pour légitimer l’occupation israélienne. Le soutien illimité de Washington à Israël fait des Etats-Unis le premier ennemi des Arabes ».

L’agence de presse officielle Sana.

Ligue arabe :

« Le Golan est une terre arabe syrienne occupée au sens du droit international. Et, par conséquent, la déclaration à ce sujet de n’importe quel Etat, quelle que soit sa position, ne changera pas la réalité et n’aura aucun effet juridique ».

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmad Aboul-Gheit.

Egypte :

« Il ne peut y avoir de solution au conflit israélo-palestinien sans la libération des territoires occupés ».

Le président Abdel-Fattah Al-Sissi.

Jordanie :

« La position de la Jordanie est immuable. Pour nous, le Golan est une région occupée. Une paix durable dans la région ne sera pos­sible qu’après le retrait définitif et total d’Israël de tous les territoires arabes occupés, dont le Golan syrien ».

Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi.

Conseil de coopération du Golfe (CCG) :

« Les déclarations de Trump ne changeront pas la vérité constante à laquelle tiennent la communauté internationale et les Nations-Unies, selon laquelle les hauteurs du Golan arabe sont un territoire syrien occupé par Israël par la force militaire en 1967 ».

Le secrétaire général du CCG, Abdel-Latif bin Rachid Al-Zayani.

Arabie saoudite :

« L’Arabie saoudite condamne fer­mement la reconnaissance améri­caine. Il y aura des effets négatifs importants sur le processus de paix au Moyen-Orient, ainsi que sur la sécurité et la stabilité dans la région ».

L’agence de presse officielle SPA.

Liban :

« Le principe de la terre contre la paix tombe. Lorsqu’il n’y a plus de terres à restituer, il n’y a plus de paix à donner … Aucun pays ne peut falsifier l’histoire en transfé­rant la propriété de la terre d’un pays à un autre ».

Le ministère libanais des Affaires étrangères.

Palestine :

« Cela ne changera en rien la réa­lité de l’occupation israélienne du Golan et des terres arabes et palestiniennes, et que le Golan restera une partie intégrante de la Syrie ».

Le ministère palestinien des Affaires étrangères.

Turquie :

« La malheureuse déclaration amé­ricaine au sujet du Golan a placé la région aux portes d’une nouvelle crise (…) Nous ne permettrons en aucun cas la légitimation de l’occu­pation du Golan ».

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan.

Russie :

« Notre conviction de la nature illé­gale de la décision israélienne d’étendre sa souveraineté sur le pla­teau du Golan reste inchangée ».

La porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

Iran :

« Nous sommes tous choqués par la décision de Trump qui continue d’es­sayer de donner ce qui ne lui appar­tient pas à Israël ».

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohamed Zarif.

France :

« Le Golan est un territoire occupé par Israël depuis 1967. La France ne reconnaît pas l’annexion israélienne de 1981 ».

Le ministère français des Affaires étrangères.

Allemagne :

« La position de l’Allemagne reste inchangée et conforme à la résolu­tion 497, qui a été adoptée à l’unani­mité par l’Organisation des Nations-Unies (Onu) en 1981 ».

La porte-parole du gouvernement allemand, Ulrike Demmer.

Union Européenne (UE) :

« L’UE ne reconnaît pas la souverai­neté d’Israël sur le plateau du Golan et ne considère pas qu’il fasse partie du territoire israélien ».

La haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, Federica Mogherini.

Nations-Unies :

« Le statut juridique du Golan n’a pas changé. (…) La décision améri­caine n’affectera pas la reconnais­sance internationale du fait que le Golan est un territoire syrien occupé par Israël depuis 1967 ».

Communiqué des Nations-Unies.

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