L'Egypte avait tenu en échec les Pays-Bas, championne d'Europe 1988, lors de sa première rencontre du Mondial en 1990.
— De l’actuelle équipe d’Egypte, 8 joueurs seulement, à savoir Essam Al-Hadari (44 ans), Chérif Ekrami (34 ans), Ahmad Fathi (32 ans), Mohamad Abdel-Chafi (32 ans), Abdallah Al-Saïd (32 ans), Tareq Hamed (31 ans), Ali Gabr (30 ans) et Ahmad Al-Mohammadi, sont nés avant 1990, date de la dernière Coupe du monde (tenue en Italie) à laquelle l’Egypte a participé. Peu d’entre eux étaient assez grands pour suivre le jeu de leurs aînés, Hossam Hassan, Gamal Abdel-Hamid et Magdi Abdel-Ghani.
— Depuis le défunt Mahmoud Al-Gohari, il a fallu à l’Egypte 19 entraîneurs (8 étrangers et 11 nationaux) pour décrocher un nouveau billet pour la Coupe du monde, sous la houlette de l’actuel technicien argentin Hector Cuper.
— Dans les années 1980 et 1990, les marchés des transferts n’étaient pas si ouverts et les clubs européens n’avaient pas tendance à embaucher les talents de l’extérieur du continent. L’Egypte ne comptait alors que deux joueurs évoluant à l’étranger, à savoir Magdi Abdel-Ghani (Beira Mar, Portugal) et Magdi Tolba (PAOK, Grèce), tandis qu’aujourd’hui, les Pharaons comptent plus de 15 expatriés éparpillés dans les meilleurs championnat du monde y compris la Premier League anglaise, le championnat le plus riche du monde.
— Après la qualification au Mondial 1990, la Fédération égyptienne avait annulé le reste de la saison locale pour permettre à l’équipe de bien se préparer. Un choix qui a été complètement mis de côté par les actuels dirigeants.
— A cette époque, 26 équipes contestaient les qualifications africaines pour deux billets qui avaient été alors décroché par l’Egypte et le Cameroun. Actuellement, l’Afrique possède 5 places dans le Mondial de la Russie.
— En 1990, l’Egypte avait été éliminée dès le premier tour, suite à des nuls contre les Pays-Bas 1-1, l’Irlande 0-0 et une défaite face à l’Angleterre 1-0. Le Cameroun, emmené par Roger Milla, était la surprise de cette édition en se hissant jusqu’aux quarts de finale, pour être la première équipe africaine à atteindre ce stade-là.
— En tout, 116 équipes avaient participé aux qualifications du Mondial d’Italie contre 211 pour les qualifications de la Russie 2018. 22 équipes s’étaient qualifiées à la phase finale en addition à l’Italie, le pays hôte, et l’Argentine, le champion en titre. Cette dernière place n’est plus garantie de nos jours et le champion en titre doit disputer les qualifications.
— Le Mondial d’Italie avait été marqué par ses tendances défensives, il a enregistré la plus faible moyenne de buts avec 2,21 buts par matchs (115 buts en 52 matchs). Pour avantager le jeu offensif, la FIFA a interdit aux gardiens de saisir à la main les passes en retrait volontaires de leurs partenaires, afin d’éviter de perdre le temps. Une manoeuvre tant utilisée par l’Egypte lors du nul face à l’Irlande et qui a été vivement critiquée. De même que la FIFA a accru le nombre de points en cas de victoire de 2 à 3 points à partir du Mondial de 1994.
— Les équipes avaient le droit de faire deux changements seulement par match, mais depuis 1994, la loi a changé, permettant de faire trois changements. De même que les effectifs étaient alors composés de 22 joueurs contre 23 joueurs à présent.
— En 1990, les prix des billets variaient entre 25 et 475 dollars, tandis qu’en Russie 2018, les prix sont entre 115 et 1100 dollars.
— La Coupe du monde était transmise en utilisant 12 caméras à haute définition pour la première fois. Au mondial du Brésil 2014, chaque match était transmis grâce à 34 caméras.
— Certains pays ayant participé au Mondial d’Italie de 1990 n’existent plus ou ont changé de noms, à savoir la Tchécoslovaquie (maintenant divisée entre la République tchèque et la Slovaquie), l’Allemagne de l’Ouest (réintégrée à l’Allemagne après sa réunification), l’Union soviétique (devenue la Russie) et la Yougoslavie (divisée en plusieurs entités : Serbie, Croatie Monténégro et la Bosnie Herzégovine).
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