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Une évolution au gré des politiques

Rougina Eissa, Mercredi, 16 août 2017

Depuis 2011, la politique égyptienne en Syrie est passée par différentes étapes.

Voici les principales dates marquant le rôle égyptien.

2011 :

10 septembre : L’Egypte approuve la première initiative de la Ligue arabe pour une sortie de crise en Syrie.

12 novembre : L’Egypte rejette la décision de la « sus­pension de l’adhésion de la Syrie à toutes ses réunions » au sein de la Ligue arabe.

2012 :

22 janvier : L’Egypte approuve la seconde initiative de la Ligue arabe au Caire appelant à la formation d’un gouverne­ment d’union nationale.

2013 :.

15 juin : Annonce de Morsi de la rupture « définitive » des relations diplomatiques de l’Egypte avec la Syrie.

20 juillet : A l’époque de Adli Mansour, le ministre des Affaires étrangères, Nabil Fahmy, promet de « réexaminer » les relations diplomatiques avec la Syrie.

2014 :

20 février : L’ex-président Adli Mansour déclare « soute­nir la révolution syrienne, et encourage une solution politique en Syrie dans le respect de la volonté du peuple syrien ».

2015 :

28 septembre : Dans un discours à l’Onu, le président Abdel-Fattah Al-Sissi met en garde contre un « effondrement de la Syrie et sa tombée aux mains des terroristes », et appelle à la formation d’un front antiterroriste.

6 octobre : l’Egypte apporte son soutien à l’offensive aérienne russe en Syrie, le ministre des Affaires étrangères estimant que l’intervention « aura un impact sur la lutte contre le terrorisme en Syrie et aidera à l’éliminer ».

2016 :

4 février : L’Egypte participe à une conférence interna­tionale à l’initiative de David Cameron, ancien premier ministre de Grande-Bretagne, pour soutenir la situation humanitaire en Syrie.

8 août : Sissi déclare que les éléments déterminants pour résoudre la crise syrienne sont : « respecter la volonté du peuple syrien, trouver une solution pacifique à la crise, maintenir l’unité du territoire syrien, désarmer les milices et les groupes extrémistes, reconstruire la Syrie et activer les institutions de l’Etat ».

21 septembre : Réunion à haut niveau sur la Syrie au Conseil de sécurité de l’Onu en présence du président Sissi, concernant les violations de l’accord de cessation des hostili­tés en Syrie conclu le 9 septembre.

8 octobre : L’Egypte vote au Conseil de sécurité de l’Onu en faveur de deux projets de résolution concurrents, russe et français, mais aucun des deux textes n’a été appliqué sur le terrain.

19 octobre : Le général Ali Mamlouk, le plus haut res­ponsable des services de sécurité syriens, effectue sa pre­mière visite officielle au Caire depuis le début du conflit Syrien, dans le but de renforcement de la coopération avec l’Egypte dans « la lutte contre le terrorisme ».

22 novembre : Soutien officiel du président Sissi à l’ar­mée nationale syrienne dans un entretien à la télévision publique portugaise RTP.

5 décembre : L’Egypte dépose un projet de résolution avec l’Espagne et la Nouvelle-Zélande pour faire face à la situation humanitaire qui se détériore à Alep. Le conseil a rejeté la résolution en raison du veto déposé par la Russie et la Chine.

2017 :

12 avril : Au Conseil de sécurité, l’Egypte dénonce les « accusations arbitraires » au sujet de l’implication de l’armée syrienne dans l’attaque chimique meurtrière qui a eu lieu dans la province d’Idlib en Syrie.

8 mai : La Russie soutient, au Conseil de sécurité de l’Onu, l’initiative égyptienne portant sur la coopération et l’échange de renseignements concernant les combattants revenant de Syrie et d’Iraq.

22 juillet : Signature d’un accord entre l’armée russe et l’opposition syrienne concernant une zone de désescalade dans la région de la Ghouta orientale au cours de pourparlers au Caire sous la médiation égyptienne.

3 août : L’Egypte a négocié un autre accord avec succès, s’agissant de créer une zone de désescalade dans la banlieue nord de la province syrienne de Homs.

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